Paris 2024 : la Seine était baignable "dix ou onze jours" sur les douze derniers jours, selon la mairie

"Je ne vous dis pas qu'on est très sereins vu la météo, mais on n'a pas d'inquiétude sur la capacité à tenir les compétitions à date", a déclaré Pierre Rabadan sur RFI, le responsable des Jeux olympiques à l'Hôtel de Ville.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un bateau-mouche sur la Seine, à Paris, le 10 juillet 2024. (JOEL SAGET / AFP)

La qualité de l'eau de la Seine était conforme aux standards de baignade "onze jours, ou dix jours" sur les douze derniers, a déclaré vendredi 12 juillet sur RFI l'adjoint à la mairie de Paris chargé des Jeux olympiques et de la Seine, à moins de trois semaines des épreuves olympiques qui doivent s'y tenir.

"On espère qu'il va faire un peu meilleur mais on n'a pas du tout d'inquiétude sur la possible tenue des compétitions, qui vont se faire", a ajouté Pierre Rabadan, alors que le suspense demeure sur la bonne tenue des épreuves de marathon natation et triathlon.

Elles se tiendront "avec des aménagements si nécessaire", a cependant ajouté l'adjoint de la maire Anne Hidalgo. "Je ne vous dis pas qu'on est très sereins vu la météo, mais on n'a pas d'inquiétude sur la capacité à tenir les compétitions à date", a encore déclaré le responsable des JO à l'Hôtel de Ville.

Première épreuve dans la Seine le 30 juillet 

Comme chaque semaine depuis début juin, la mairie et la préfecture de région doivent publier vendredi les résultats des analyses de la qualité de l'eau du fleuve ces derniers jours. Début juillet, les deux institutions avaient publié de premiers bons résultats, avec le site olympique (pont Alexandre-III) conforme six jours sur les sept précédents.

L'heure de vérité approche pour les organisateurs des Jeux : après la cérémonie d'ouverture, la Seine doit accueillir les épreuves de triathlon (30 et 31 juillet, 5 août), natation marathon (8 et 9 août) et paratriathlon (1er et 2 septembre).

En cas de précipitations intenses, de l'eau non traitée – mélange de pluie et d'eaux usées – peut être rejetée dans le fleuve, un phénomène que des ouvrages de rétention inaugurés avant les Jeux ont vocation à empêcher. Si ces ouvrages se révélaient insuffisants en cas de fortes pluies, le plan B consiste à reporter de quelques jours les épreuves.

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