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Paris 2024 : le dysfonctionnement d'une vanne d'égouts à l'origine de la pollution de la Seine lors du test-event de triathlon

La pollution du fleuve avait privé les triathlètes de l'épreuve de natation, samedi et dimanche, lors du test-event en vue des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Le ponton de départ du test-event de triathlon sur la Seine, à Paris, le 20 août 2023. (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Un "dysfontionnement d'une vanne" du réseau d'assaissinissement parisien a visiblement provoqué l'annulation de la partie natation des para-triathlons et du relais mixte de triathlon samedi 19 et dimanche 20 août, dans la Seine, selon la mairie de Paris. Un clapet d'égout mal fermé au niveau du pont de Tolbiac a vraisemblablement entraîné une qualité d'eau dégradée, au-delà des seuils bactériologiques requis pour plonger et nager dans le fleuve en toute sécurité. 

"Les investigations se poursuivent pour comprendre l'enchaînement des évènements et déterminer des mesures à prendre afin de garantir la parfaite qualité de l'eau pour la tenue des épreuves en 2024", a communiqué la mairie de Paris. "C'est regrettable mais c'est une situation qu'on va pouvoir mieux appréhender dans le futur", a commenté auprès de l'AFP l'adjoint aux JO et au sport, Pierre Rabadan, qui attend encore les détails de ce qui s'est précisément passé.

Pas de plan B en 2024

Pierre Rabadan n'avait pas caché "l'absence d'explications" devant les résultats dégradés et la présence au-delà du seuil de la bactérie Escherichia Coli (E.coli), en l'absence de pluies et d'orages sur la capitale française. Car une dizaine de jours plus tôt, ce sont bien les orages et les précipitations exceptionnelles sur l'Île-de-France qui avaient fait capoter un autre test pré-JO, celui de la natation en eau libre.

Ce scénario de pluies abondantes était redouté par tous les acteurs et, dans l'optique des Jeux, plusieurs chantiers sont en cours pour essayer de parer à ce risque, comme le bassin d'Austerlitz, encore en construction, qui va permettre de stocker des eaux pluviales (50 000 m3), et qui fonctionnera en 2024. Du côté du Comité d'organisation des JO (Cojo), hormis prévoir peut-être une plus grande amplitude pour décaler les épreuves, il n'y a pas de plan B prévu pour nager ailleurs que dans la Seine.

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