Paris 2024 : les tenues commandées au Coq sportif seront "livrées avec un peu de retard", explique le patron du Comité olympique français

Réaliser des tenues "sur-mesure" pour les athlètes prend du temps, justifie David Lappartient, président du CNOSF.
Article rédigé par franceinfo - France Bleu Breizh Izel
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Les tenues des athlètes pour les JO 2024 présentées à Paris, le 26 janvier 2024. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

À propos des tenues de l'équipementier Le Coq sportif pour les JO de Paris 2024, "il y a un peu de retard, une quinzaine de jours, mais ce sera livré", assure David Lappartient, président du Morbihan et président du comité olympique français. Il était l'invité de France Bleu Breizh Izel jeudi 6 juin alors que la flamme olympique traverse le département.

Le président du CNOSF reconnaît "un sujet" sur la question de la livraison des tenues des athlètes français par l'équipementier Le Coq sportif. Le problème se pose surtout pour les tenues des athlètes, plutôt que pour celles du Cojo.

L'entreprise connaît des turbulences et la cotation de sa maison mère a été suspendue à la Bourse suisse, car elle n'a toujours pas publié ses résultats de 2023. "C'est effectivement un sujet sur lequel nous sommes mobilisés tous les jours", confirme David Lappartient. "J'ai rencontré les dirigeants et le président du Coq sportif pour m'assurer des choses. On a fait le point fédération par fédération, explique-t-il. Avec Paris 2024, on a un cabinet qui suit tout cela".

David Lappartient assure que "oui, ce sera livré", mais avec "un peu de retard" d'une quinzaine de jours, "mais pas de nature à affecter la livraison en tant que telle". Des fédérations ont déjà été fournies en équipement, d'autres sont en cours de livraison, affirme le président du CNOSF.

"Des petits soucis mais on doit jouer collectif"

Le Coq sportif doit fournir 150 000 habits pour les sportifs, et 220 000 autres pour les salariés du Cojo (organisateurs, arbitres et officiels). Un volume important, mais ce sont surtout les tenues des sportifs qui posent question. "Ce qui est compliqué, ce n'est pas tant le volume", reprend le patron du Comité olympique français. Selon lui, ce sont les tenues "sur-mesure" des athlètes qui sont les plus longues à réaliser. "Les tenues d'entraînement sont assez simples. Mais les tenues de compétition sont des tenues de performance, de très haut niveau. C'est du sur-mesure, explique David Lappartient.

"Du sur-mesure pour 565 athlètes dans des sports totalement différents, c'est une complexité."

David Lappartient, président du CNOSF

à France Bleu Breizh Izel

Mais Le Coq sportif "est sans doute la seule marque au monde capable d'équiper tous ces sports différents, pense le président du CNOSF. Il y a un savoir-faire, il est français. Et je pense qu'on doit jouer collectif. Il y a eu quelques petits soucis effectivement, mais aujourd'hui, nous sommes confiants sur la capacité à délivrer", conclut-il.

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