Paris 2024 : "Notre plan central reste la Seine" pour la cérémonie d'ouverture, réaffirme Amélie Oudéa-Castéra

À propos de la sécurité des Jeux olympiques, le président de la République a évoqué lundi "des plans B voire C" en cas de menace sur la cérémonie d'ouverture.
Article rédigé par franceinfo
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Amélie Oudéa-Castera, la ministre des Sports, invitée du 8h30 franceinfo, à 100 jours du début des Jeux olympiques de Paris, le 17 avril 2024. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

À 100 jours de l'ouverture des Jeux olympiques à Paris, "il n'y a pas de menace spécifiquement tournée vers les Jeux, pas de menace terroriste anticipée sur notre sol", affirme Amélie Oudéa-Castéra sur franceinfo, mercredi 17 avril. Pour la cérémonie d'ouverture, le 26 juillet prochain, "notre plan central reste la Seine", assure-t-elle. "Maintenant, il faut être lucide, sans naïveté", "on est dans un monde complexe", qui "nous demande d'anticiper, d'être prévoyant, responsable", reconnaît-elle.

Emmanuel Macron avait affirmé, lundi, qu'il y avait des "plans B", "voire des plans C" pour la cérémonie d'ouverture de JO. En cas de menace terroriste, la cérémonie d'ouverture serait "limitée au Trocadéro", voire au Stade de France, avait-il d'abord expliqué. Un de ses conseillers avait finalement précisé qu'il s'agissait d'une hypothèse "non instruite" pour le moment. Mais Amélie Oudéa-Castéra soutient qu'il existe "une gradation dans la menace". "Si à J-3, il devait y avoir une catastrophe absolue, il faut imaginer qu'il y ait une cérémonie plutôt d'ordre protocolaire", ajoute-t-elle, précisant que, dans ce cas, "différents lieux sont possibles et le Stade de France peut en faire partie".

Le parcours de la flamme olympique sécurisé

Concernant le parcours de la flamme olympique à travers la France, "il y a vraiment un dispositif de sécurisation de ce relais qui est très poussé", affirme Amélie Oudéa-Castéra. La ministre évoque "une bulle de sécurité autour du ou des porteurs de la flamme" avec "18 policiers ou gendarmes qui seront en civil pour entourer le porteur de la flamme" ainsi qu'"un convoi d'à peu près 115 forces de sécurité intérieure, puis des unités de forces mobiles à l'avant, à l'arrière". "Il y aura même des équipes du GIGN qui seront positionnées si besoin en était", précise-t-elle. Des "itinéraires bis" ont également été préparés.

"On sera au rendez-vous."

Amélie Oudéa-Castera, ministre des Sports

sur franceinfo

Interrogée sur les effectifs de sécurité privée, Amélie Oudéa-Castéra assure qu'il y a "déjà 18 000 entrées en formation" et "10 000 recrutements qui ont été sécurisés". "On aura en moyenne besoin d'à peu près 18 000 agents de sécurité privée quotidiens", avec "des pics à 22 000", rappelle la ministre des Sports.

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