Paris 2024 : "Nous sommes parvenus à la régularisation" de "150 travailleurs" sans-papiers, se réjouit Bernard Thibault

Ces régularisations "participent à sortir de cette hypocrisie", selon le coprésident du Comité de suivi de la charte sociale des Jeux de Paris 2024, car "certains travaillaient depuis plusieurs années en France, dans le bâtiment".
Article rédigé par franceinfo
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Bernard Thibault, coprésident du Comité de suivi de la charte sociale des Jeux de Paris 2024, mardi 30 juillet 2024 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"On a recensé 150" travailleurs sans-papiers "rien que pour le département de la Seine-Saint-Denis", affirme Bernard Thibault, coprésident du Comité de suivi de la charte sociale des Jeux de Paris 2024, invité mardi 30 juillet sur franceinfo. "Nous sommes parvenus à leur régularisation", se réjouit l'ancien secrétaire général de la CGT. 

"On a maintenant au moins 150 travailleurs du bâtiment issus de l'immigration qui sont régularisés alors qu'ils travaillaient depuis des années sans être en conformité alors qu'ils payaient des impôts et leurs cotisations sociales", explique-t-il. Des régularisations qui "participent à sortir de cette hypocrisie", selon lui, car "certains travaillaient depuis plusieurs années en France, dans le bâtiment".

"Ils ont été détectés parce que les chantiers des JO étaient davantage surveillés, mais auparavant, ils travaillaient en banlieue parisienne, pour un hôpital, pour un ministère."

Bernard Thibault, coprésident du Comité de suivi de la charte sociale des Jeux de Paris 2024

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"Il y a des procédures (judiciaires), dans le bâtiment", qui font suite à des signalements de la part du comité de la charte sociale des JO, poursuit l'ancien patron de la CGT. "Le parquet de Bobigny a détecté une situation de fraude à l'emploi qui était suffisamment flagrante pour ouvrir des procédures au pénal", révèle-t-il, ajoutant que "les syndicats vont se porter partie civile". "C'était de l'emploi illégal de travailleurs sans-papiers, avec une organisation internationale de filières, important des travailleurs principalement originaires du Mali, qui étaient utilisés en toute clandestinité", précise-t-il.

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