Paris 2024 : "On a déjà sécurisé 70% de nos besoins" en agents privés, assure Tony Estanguet

Par ailleurs, les infrastructures sont "dans les temps" et même en avance pour certaines, déclare le président du Comité d’Organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Tony Estanguet, président du Comité d’Organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, le 10 janvier 2024 sur France Inter. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"On a déjà sécurisé 70% de nos besoins en sécurité privée", assure mercredi 10 février sur France Inter Tony Estanguet, président du Comité d’Organisation des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024. Le Cojo estime entre 17 000 et 22 000 le nombre d'agents privés nécessaires pour sécuriser les sites de compétition. Or le secteur fait face à d'importantes difficultés de recrutement "indépendamment des Jeux". À 198 jours des Jeux de Paris, le président du Cojo se montre toutefois positif. Tony Estanguet rappelle qu''il "reste encore une vague d'appel d'offres" et salue la mobilisation de l'État pour former les futurs agents.

De manière générale, Tony Estanguet promet que la France "sera prête" pour les prochains Jeux, même s'il reconnaît qu'"il y a encore des sujets à régler". "Dans 198 jours on sera prêt, aujourd'hui on ne l'est pas complètement", ajoute le président du Cojo. Il assure ainsi que "les infrastructures sont dans les temps" et ne seront pas sujet "d'inquiétude". Il évoque, par exemple, le "centre aquatique olympique [qui] sera livré avec un mois d'avance" ou encore le village olympique dont "les clés seront remises comme prévu le 1er mars".

Tony Estanguet considère également que les transports en commun seront prêts pour accueillir les milliers de visiteurs. Il explique ainsi que les Jeux olympiques et paralympiques se déroulent lors d'une période creuse en termes de fréquentation. "On a choisi cette période où il y a 30% de personnes en moins dans les transports en Île-de-France par rapport au reste de l'année", précise-t-il. Le président du Cojo insiste par ailleurs sur le travail de ses équipes pour évaluer "site par site de compétition, jour par jour, le nombre de spectateurs".

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