Paris 2024 : "On est raisonnablement optimiste" sur le recrutement des agents, affirme la Fédération française de la sécurité privée

"On est plus optimiste et confiant qu'on ne l'était il y a deux ou trois mois", explique sur franceinfo le président de la Fédération française de la sécurité privée.

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Radio France

Publié le 26/06/2024 07:17

Temps de lecture : 2min

Des membres du personnel de sécurité au Stade de France à Saint-Denis, le 3 juin 2022. (FRANCK FIFE / AFP)

"Les chiffres montent, et on sent qu'on se rapproche de plus en plus de l'objectif, donc on est raisonnablement optimiste", affirme sur franceinfo mercredi 26 juin Pierre Brajeux, président de la Fédération française de la sécurité privée. À un mois de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques de Paris 2024, il tire le bilan du recrutement des agents de sécurité pour l'évènement.

En avril, la Fédération avait alerté sur un problème de recrutement, "selon nos estimations, il manquait 8 000 agents". Aujourd'hui, il se montre prudent, mais confiant, "on peut dire que le défi est relevé, ce qui ne veut pas dire du tout qu'on doit relâcher nos efforts, bien au contraire". "Il y a eu une très forte progression" des recrutements, "grâce à la mobilisation de tous les acteurs, l'État et le ministère de l'Intérieur en tête, mais également France Travail, les organismes de formation, les professionnels de sécurité privée".

"Il ne faut surtout pas relâcher l'effort de guerre"

"Il y a des chiffres assez révélateurs, puisque sur les cinq premiers mois de l'année, il y a plus de 13 700 cartes professionnelles qui ont été délivrées", contre 8 800 en moyenne sur cette même période les années précédentes. "Donc ça monte très fortement en puissance", analyse-t-il. Toutefois, "il ne faut surtout pas relâcher l'effort de guerre" même si "aujourd'hui, on est plus optimiste et confiant qu'on ne l'était il y a deux ou trois mois".

Les agents recrutés ont fait l'objet de vérifications administratives, un criblage, pour vérifier qu'ils ne présentent pas de menace pour l'évènement. "Il y a un énorme travail qui a été fait, mais pas au détriment de la qualité, le criblage a été fait de façon tout à fait efficace", affirme Pierre Brajeux, qui précise qu'il y a même eu un "rétro-criblage, qui a été fait sur l'ensemble des agents de sécurité privée exerçant en France, qui a montré que moins de 0,5% n'étaient pas bons pour le service, et ils ont été retirés".

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