Paris 2024 : plus de 2 700 personnes ont été exclues pour des raisons de sécurité, annonce Gérald Darmanin

Ces profils "potentiellement dangereux" ont été identifiés après 550 000 enquêtes de sécurité, a rapporté le ministre de l'Intérieur, mercredi.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
Des volontaires des Jeux olympiques et paralympiques de Paris arrivent à la Paris La Défense Arena, à Nanterre (Hauts-de-Seine), le 23 mars 2024. (DELPHINE GOLDSZTEJN / LE PARISIEN / MAXPPP)

A un mois de la cérémonie d'ouverture des JO, le ministre de l'Intérieur fait les comptes. "Nous comptabilisons 2 720 exclusions" de personnes en lien avec les Jeux de Paris, a rapporté Gérald Darmanin, mercredi 26 juin, dans un entretien au Parisien. A ce stade, "552 642 enquêtes de sécurité ont été réalisées", dénombre-t-il, soit un taux de 0,5% de recalés en amont des épreuves.

"Il y a un certain nombre de personnes qui pouvaient être potentiellement dangereuses, notamment des espions ou des individus susceptibles de commettre des attentats", expose le ministre. Parmi les profils écartés figuraient "82 fichés S et 304 personnes connues des services de renseignement", dont "54 d'ultradroite, 104 d'ultragauche, 146 liées à l'islam radical". Un risque d'ingérence étrangère a justifié 579 décisions d'exclusions. 

En mars, Gérald Darmanin avait rappelé que des "criblages" seraient réalisés "sur près d'un million d'individus", parmi lesquels une partie des volontaires recrutés par les organisateurs, ainsi que les agents de sécurité, les journalistes accrédités, ou encore les sportifs sélectionnés pour les Jeux olympiques et paralympiques. L'ensemble des participants à la cérémonie d'ouverture, y compris les spectateurs, doivent également voir leurs antécédents vérifiés. 

À regarder

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.