Paris 2024 : "Tous les militaires et tous les policiers sont prêts", promet le préfet de police de Paris

Sur France Inter, Laurent Nuñez se dit "très serein" à l'approche des Jeux olympique et indique que "les renforts" attendus pour appuyer la préfecture de police de Paris dans la région Île-de-France "commencent à arriver".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, sur France Inter le 26 juin 2024. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Tous les militaires et tous les policiers sont prêts", promet mercredi 26 juin sur France Inter Laurent Nuñez, préfet de police de Paris, à un mois des Jeux de Paris 2024. Le préfet de police martèle que "tout est prêt" pour sécuriser les Jeux olympiques et paralympiques, c'est-à-dire "tous les dispositifs de sécurisation des sites et de la cérémonie [d'ouverture], les dispositifs de lutte contre la délinquance, de protection des sites touristiques".

Laurent Nuñez se dit "très serein" à l'approche des Jeux, d'autant que "les renforts" attendus pour appuyer la préfecture de police de Paris dans la région Île-de-France "commencent à arriver". "Leur action est très visible dans l'espace public", assure-t-il. Le préfet de police semble également serein quant au risque de cyberattaques "documenté". "On s'y prépare [...] tout un travail a été engagé ces dernières années pour y faire face", soutient-il, rappelant d'ailleurs que lors des "précédents JO, il y a eu un nombre impressionnant d'attaques".

Le préfet de police de Paris revient également sur l'état de la menace terroriste en France. Il explique tout d'abord que "beaucoup de pays occidentaux sont visés par la propagande, notamment de l'État islamique". La France est ainsi concernée car "les Jeux olympiques sont apparus dans un certain nombre de propagandes visant à inciter à des actions terroristes sur le territoire national".

Face à cette menace, le plan Vigipirate a déjà été porté à son niveau maximum fin mars et "le ministre de l'Intérieur a demandé la mise en œuvre de beaucoup d'actions permises par la loi votée en 2017 de lutte antiterroriste, qui permet de faire des visites domiciliaires et d'assigner à résidence un certain nombre d'objectifs connus".

"Ces mesures sont utilisées à plein en ce moment à la demande du ministre de l'Intérieur", insiste le préfet de police. Laurent Nuñez affirme ainsi que les forces intérieures sont "très attentives à cette menace", ainsi qu'au risque terroriste venant de l'ultra-droite. "Ces dernières années, plus d'une dizaine de dossiers ont été ouverts par le parquet national antiterroriste au titre de l'ultra-droite", ajoute-t-il.

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