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Paris 2024 : une coalition de pays demande des "clarifications" au CIO sur la participation des athlètes russes

Pour ces pays, "il n'y a aucune raison de revenir sur l'exclusion des athlètes russes et bélarusses décidée par le CIO", qui a nuancé sa position.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le compter à rebours à commencer… Dans 500 jours, la France accueillera les Jeux olympiques. Que pensent les Français de ce grand évènement ? Le journaliste Adrien Rohard leur a posé la question. (MICHEL EULER / AP)

Dans une lettre envoyée lundi 20 février, une coalition d'une trentaine de pays demande au Comité international olympique (CIO) des "clarifications" sur la neutralité exigée pour les sportifs russes et bélarusses conditionnant leur participation aux JO de Paris en 2024.

"Nous sommes très inquiets quant à la faisabilité pour les athlètes olympiques russes et bélarusses de participer en tant que 'neutres' (...) alors qu'ils sont financés et supportés par leurs Etats", expose ce courrier obtenu par l'AFP, fruit d'une conférence qui s'est tenue le 11 février entre ministres des sports d'une trentaine de pays.

"La situation n'a pas changé"

"Nous croyons fermement, étant donné que la situation n'a pas changé au sujet de l'agression de la Russie en Ukraine (...), qu'il n'y a aucune raison de revenir sur l'exclusion des athlètes russes et bélarusses décidée par le CIO", explique le courrier de la coalition.

"Tant que ces sujets fondamentaux, ainsi que le cruel manque de clarté et de détails concrets sur la définition de la 'neutralité' ne sont pas abordés, nous n'acceptons pas que les athlètes russes et bélarusses soient autorisés à revenir en compétition."

Une trentaine de pays

Dans une lettre au CIO

"Nous demandons urgemment au CIO d'aborder ces questions ciblées par tous les pays et de reconsidérer sa proposition en conséquence", ajoutent les signataires.

Le CIO esquisse une feuille de route

La France, la Grande-Bretagne, la Suède, la Pologne mais aussi les Etats-Unis et le Canada étaient présents lors de la conférence du 11 février, lors de laquelle le président ukrainien Volodymyr Zelensky était intervenu. Il avait notamment tenté de convaincre les ministres en estimant que la présence de sportifs russes aux Jeux de Paris serait "un signe de violence et d'impunité".

Les sportifs russes et bélarusses sont bannis de la plupart des compétitions internationales depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie en février 2022, les fédérations internationales ayant suivi la "recommandation" en ce sens du CIO. Mais le CIO a nuancé depuis sa position et proposé fin janvier une feuille de route pour organiser le retour de ces sportifs sous drapeau neutre, à condition qu'ils n'aient "pas activement soutenu la guerre en Ukraine".

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