Propos de Thomas Portes sur les athlètes israéliens : Mathilde Panot dénonce une "polémique complètement indigne"

Le député insoumis Thomas Portes a affirmé que "la délégation israélienne n'est pas la bienvenue à Paris" pour les Jeux olympiques.

franceinfo

Radio France

Publié le 23/07/2024 09:09

Temps de lecture : 1min

Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, sur France Inter le 23 juillet 2024. (FRANCE INTER / RADIO FRANCE)

"Je trouve cette polémique complètement indigne", dénonce mardi 23 juillet sur France Inter Mathilde Panot, présidente du groupe La France insoumise à l'Assemblée nationale, au sujet des propos du député insoumis de Seine-Saint-Denis Thomas Portes sur la présence d'athlètes israéliens aux Jeux olympiques de Paris 2024.

Lors d'un rassemblement de soutien au peuple palestinien, Thomas Portes a estimé samedi dernier que les "athlètes israéliens n'étaient pas les bienvenus aux Jeux olympiques de Paris" et appelé à la "mobilisation", ce qui lui a valu de nombreuses critiques.

.@MathildePanot sur les JO : "nous demandons qu'il n'y ait pas un deux poids - deux mesures (...) parce que d'un côté les athlètes russes sont sous bannière neutre (...) et de l'autre les athlètes israéliens ne le sont pas". #le69inter pic.twitter.com/MZdOqV2DS9
— France Inter (@franceinter) July 23, 2024

Mathilde Panot fait un parallèle avec des propos tenus par la maire de Paris Anne Hidalgo, le 31 mars 2024, qui affirmait que les "athlètes" russes et biélorusses n'étaient "pas les bienvenus aux Jeux olympiques de Paris". La députée insoumise estime qu'il "n'y a pas eu de tollé" après ces propos d'Anne Hidalgo. "Nous demandons qu'il n'y ait pas deux poids deux mesures qui affaiblit la parole de la France", insiste Mathilde Panot.

Elle considère qu'il y a actuellement "d'un côté les athlètes russes sous bannière russe qui ne participent pas à la cérémonie d'ouverture" et "de l'autre les athlètes israéliens qui eux ne sont pas sous bannière neutre et participent à la cérémonie d'ouverture".

La députée insoumise rappelle qu'entre "1962 et 1992, l'Afrique du Sud n'avait pas le droit de participer aux Jeux olympiques à cause de sa politique d'apartheid". Mathilde Panot estime donc que "les Jeux olympiques, dans toute l'histoire, ont toujours été utilisés comme une manière de faire des trêves dans les différents conflits du monde". "Je crois que les Jeux olympiques sont aussi le moyen d'avancer vers un cessez-le-feu", ajoute-t-elle.

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