Reportage "On est assuré d'une grande réactivité" : dans le ciel des JO de Paris 2024, les hélicoptères de la gendarmerie veillent

Les forces aériennes de la gendarmerie assurent une partie de la surveillance des JO par hélicoptère. Ils peuvent survoler aussi bien le centre de Paris que les sites franciliens.
Article rédigé par Yannick Falt
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Huit hélicoptères de la gendarmerie sont mobilisables en cas d'événement majeur durant les JO de Paris. (YANNICK FALT / RADIOFRANCE)

Ils sont les yeux des forces de l'ordre depuis les airs pour sécuriser les Jeux de Paris 2024. Les hélicoptères des forces aériennes de la gendarmerie survolent les sites olympiques, notamment en Île-de-France qui concentre le plus de compétitions. Franceinfo est monté à bord d'un EC135 avec le général Emmanuel Josse, qui commande les forces aériennes de la gendarmerie. Décollage depuis la base aérienne de Villacoublay, dans les Yvelines.

La gendarmerie et l'armée se partagent la surveillance des sites olympiques franciliens. L'hélicoptère peut survoler aussi bien le cœur de Paris que Vaires-sur-Marne, le château de Versailles ou le golf de Saint-Quentin-en-Yvelines. "L'Armée de l'air a la responsabilité de protéger les JO de Paris avec des radars qui regardent en permanence l'ensemble du territoire national, des aéronefs d'interception, des avions de chasse... Mais il y a aussi des hélicoptères", détaille le général.

Huit hélicoptères mobilisables

Les hélicoptères de la gendarmerie, eux, surveillent le sol. Mercredi 7 août, deux appareils étaient mobilisés, mais il peut y en avoir jusqu'à huit en cas de crise. "On est très attentifs aux nœuds de communication : les aéroports, les gares, les axes routiers et ferroviaires, comme l'actualité des premiers jours de compétition a pu nous le rappeler. Et aussi bien sûr tout ce qui est aux abords des sites eux-mêmes, avec tous les risques qui pourraient se poser en termes d'ordre public et de sécurité." Les hélicoptères sont équipés de caméras thermiques si besoin pour la nuit. Leur surveillance est complétée par les drones pilotés depuis le sol.

Le général Emmanuel Josse, commandant des forces aériennes de la gendarmerie, devant l'un des hélicoptères de la gendarmerie en charge de la surveillance des JO, sur la base aérienne de Villacoublay. (YANNICK FALT / RADIOFRANCE)

Pas d'incident majeur jusque-là, mais "on a eu de petits événements ici et là", explique Emmanuel Josse. Ça peut être une personne alcoolisée, une agression, un vol, la présence d'un couteau dans un sac… Vu la masse des forces de l'ordre présentes sur chacun des sites, on est assuré aujourd'hui d'une grande réactivité."

En cas d'événement grave comme l'action d'un forcené, une prise d'otage ou un attentat, les forces aériennes de la gendarmerie sont aussi chargées de transporter le Raid et le GIGN, et d'embarquer des tireurs d'élite. Elles peuvent assurer l'hélitreuillage d'hommes au sol ou faire de simples repérages. Ces interventions restent exceptionnelles, de l'ordre d'une dizaine par an.

Les forces aériennes de la gendarmerie assurent une partie de la surveillance des JO par hélicoptère. Reportage de Yannick Falt

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