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Sécurité des JO Paris 2024 : l'utilisation de l'armée "n'est pas du tout une question taboue", indique la ministre des Sports

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Article rédigé par franceinfo
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Face aux inquiétudes de la Cour des comptes quant à la sécurité de Paris 2024, la ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques se veut rassurante.

La question de l'utilisation de l'armée pour sécuriser les Jeux olympiques Paris 2024 "n'est pas du tout une question taboue", a indiqué jeudi 20 juillet sur franceinfo Amélie Oudéa-Castéra ministre des Sports, des Jeux olympiques et paralympiques. La Cour des comptes a fait part de son inquiétude notamment sur la question de la sécurité lors des JO et le manque d’agents de sécurité privée nécessaire à leur organisation.

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"On a la nécessité, et ce n'est pas du tout une question taboue, de bien articuler les choses avec Sébastien Lecornu [ministre de la Défense], ce sont des discussions qui ont commencé et qui vont s'accélérer en temps utile", a-t-elle déclaré. La ministre des Sports a tenté de rassurer la Cour des comptes qui est, selon elle, "dans son rôle quand elle pointe un certain nombre de nécessités. Sur la sécurité privée, on a bien avancé. On a déjà plusieurs milliers d'entrées en formation. On arrive à progresser sur ces sujets-là", a-t-elle affirmé.

L'institution appelle le gouvernement à accélérer le recrutement de vigiles. Elle doute de la capacité pour les entreprises du secteur à fournir les 17 000 vigiles nécessaires par jour pendant les Jeux, "compte tenu de l’état même de cette branche professionnelle, dont les difficultés structurelles ont été encore accrues par la crise sanitaire".

Une sécurisation complexe de la cérémonie d'ouverture 

"On sera prêt. On est avec le ministre de l'Intérieur et des Outre-mer extrêmement mobilisés. La sécurité est l'un des enjeux majeurs", a-t-elle déclaré. "Pour l'instant, il n'y a pas d'inquiétude à se faire. On travaille sur la sécurisation du relais de la flamme, sur celle de la cérémonie d'ouverture et sur l'ensemble des cérémonies d'ouverture" a-t-elle ajouté.

L'organisation de la cérémonie d'ouverture en bord de Seine à Paris rend la sécurisation encore plus complexe : "C'est ambitieux. Ce n'est pas évident, mais on va y arriver", a-t-elle assuré.

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