Témoignage Paris 2024 : "C'est l'occasion de voir un événement qu'on aurait jamais pu voir", se réjouit Victor-Emmanuel, en situation de précarité, qui s'est vu offrir des places pour les JO

Le diocèse de Paris a acheté plusieurs centaines de places pour les Jeux de Paris et les distribue à des associations de personnes en précarité. Rencontre avec l'un des bénéficiaires.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Les 350 places achetées par le diocèse de Paris ont été distribuées à des associations qui prennent en charge des personnes en situation de précarité. (Photo d'illustration). (JEROME BROUILLET / AFP)

Les organisateurs promettent des Jeux olympiques et paralympiques "populaires et inclusifs". Alors, pour appliquer concrètement cela, le diocèse de Paris a acheté récemment 350 places afin de les distribuer à des personnes en situation de précarité. Victor-Emmanuel, Francilien de 52 ans, a pu bénéficier de ce dispositif mis en place par l'Église de France. 

Grand amateur de sport, il avait bien tenté d'acheter des places lui-même, mais "impossible", confie-t-il : "Même à moitié prix, ce n'est pas possible, c'est trop cher." Mais il y a trois semaines, celui qui est chômage depuis des mois apprend qu’il va pouvoir assister gratuitement à un match de foot, une surprise "tombée du ciel", pour lui.

En fait, c’est le diocèse de Paris qui a acheté des places et les a distribuées à des associations partenaires. En l’occurrence, ici, à l’Association pour l’Amitié, qui héberge Victor-Emmanuel depuis un an et demi au sein d’une colocation solidaire. 

"Ce qui est bien, c'est qu'on pourra participer à notre façon aux Jeux olympiques, et pour certains d'entre nous, pour la première fois, aller voir un match dans un stade."

Victor-Emannuel

à franceinfo

"Peu importe le match, ajoute-t-il, on s'en fout ! C'est l'occasion de participer et de voir un événement qu'on aurait jamais pu voir", s'émerveille-t-il. "Ça va être un bonheur de deux heures, un moment qui nous fait du bien. On oublie quelques heures sa situation personnelle", même si, Victor-Emmanuel le sait, "à la fin des JO, la réalité nous rattrape, il faut travailler, le quotidien reprend." Mais avant cela, il a rendez-vous le 30 juillet au Parc des Princes, à Paris, pour le match Paraguay-Mali.

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