Vidéo Paris 2024 : 155 personnes considérées comme "très dangereuses" ou pouvant passer à l'acte sont "maintenues à distance" grâce à des mesures administratives

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Le ministre de l'Intérieur démissionnaire s'est exprimé face à des journalistes, mercredi.
Paris 2024 : 155 personnes considérées comme "très dangereuses" sont "maintenues à distance grâce" à des mesures administratives, annonce Darmanin Le ministre de l'Intérieur démissionnaire s'est exprimé face à des journalistes, mercredi. (FRANCEINFO)
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"Il y a eu pour l'instant 134 visites domiciliaires, c'est-à-dire que nous allons chez les gens faire des perquisitions", a précisé Gérald Darmanin, mercredi.

"Nous n'avons aucune menace à ce jour caractérisée sur les Jeux ou la cérémonie d'ouverture." C'est ce qu'a déclaré Gérald Darmanin, mercredi 17 juillet, alors qu'un néonazi âgé de 20 ans a été arrêté après avoir projeté des actions violentes. "Il y avait une volonté d'intervenir pendant une étape, manifestement, du relais de flamme", a précisé le ministre de l'Intérieur.

Poursuivant sur le dispositif de sécurité des Jeux de Paris, Gérald Darmanin a affirmé avoir "fait prononcer 155 mesures administratives de lutte contre le terrorisme". Il s'agit de "Micas", a-t-il expliqué, soit des "mesures individuelles de contrôle administratif et de surveillance". "Il y a donc 155 personnes au moment où nous parlons que nous considérons comme très dangereuses ou potentiellement pouvant passer à l'acte" qui sont "maintenues à distance" de la cérémonie d'ouverture et des Jeux olympiques, a-t-il poursuivi.

"Il y a eu pour l'instant 134 visites domiciliaires, c'est-à-dire que nous allons chez les gens faire des perquisitions (...) pour pouvoir essayer de limiter les personnes qui pourraient être tentées de passer à l'acte", a détaillé Gérald Darmanin.

Le Parlement a adopté en 2021 une nouvelle loi antiterroriste qui a fait entrer dans le droit commun des dispositions emblématiques mais expérimentales de la loi Sécurité intérieure et lutte contre le terrorisme (Silt) de 2017. Parmi elles figurent les Micas, mesures susceptibles d'être allongées à deux ans cumulés pour certains prisonniers condamnés pour terrorisme et ayant purgé leur peine.

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