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JO de Pékin 2022 : "Mon rôle de ministre est d'être à côté des athlètes", explique Roxana Maracineanu

La ministre chargée des Sports sera aux Jeux Olympiques de Pékin du 11 au 15 février.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 7 min
Roxana Maracineanu, ministre chargée des Sports, invitée de franceinfo le 3 février 2022. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

"Mon rôle de ministre est d'être à côté des athlètes, de les accompagner", a expliqué jeudi 3 février sur franceinfo Roxana Maracineanu, ministre chargée des Sports, qui ne sera pas présente à la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques d'hiver de Pékin, boycottés par plusieurs pays dont les États-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada. Roxana Maracineanu espère que la France aura "une quinzaine de médailles" lors de ces Jeux olympiques de Pékin. La ministre y sera du 11 au 15 février.

"C'est notre rôle d'être aux côtés des sportifs, de les accompagner et d'aider le mouvement sportif à se positionner" sur les droits de l'homme "qui sont des enjeux de société et qui font que de telles attributions méritent d'être un peu plus réfléchis à l'avenir", a confié la ministre chargée des Sports.

Être aux côtés des athlètes

La France ne boycotte pas ces Jeux par respect pour les sportifs, a expliqué Emmanuel Macron. "C'est le projet d'une vie, a ajouté Roxana Maracineanu. Mon rôle de ministre est d'être à côté des athlètes et c'est ce que j'ai demandé au président de la République qui m'a laissée la possibilité d'aller à Pékin."

"Il y a aussi une volonté de dialogue permanent, y compris avec les pays avec lesquels nous ne sommes pas d'accord sur tous les points", et en l'occurence, "cela ne remet pas en question ma présence là-bas le fait qu'on soit très exigeant dans le dialogue bilatéral qu'on a avec la Chine sur la question des droits de l'homme."

L'ambassadeur de Chine en France a déclaré ne pas comprendre pourquoi Roxana Maracineanu ne serait pas à la cérémonie d'ouverture. "Même en tant qu'athlète je n'ai pas participé à la cérémonie d'ouverture des Jeux à Sydney. Aujourd'hui, j'ai des impératifs en France par rapport à la loi sport qui promeut un modèle du sport français qu'on aimerait faire rayonner au niveau de l'Europe et à l'international", s'est-elle justifiée.

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