JO de Paris 2024 : "On ne s’entendait même plus", déjà une chaude ambiance au Stade de France pour le premier jour du rugby à 7

L’enceinte dyonisienne a accueilli les premières rencontres de rugby à 7, mercredi, deux jours avant la cérémonie d’ouverture des Jeux de Paris 2024.
Article rédigé par Maÿlice Lavorel - envoyée spéciale au Stade de France
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2 min
L'équipe de France de rugby à 7 lors de son premier match aux Jeux olympiques face aux Etats-Unis, au Stade de France, le 24 juillet 2024. (SIPA)

L'air des Jeux olympiques flotte déjà au-dessus de la capitale. A 48 heures du coup d'envoi symbolique de l'événement donné par la cérémonie d'ouverture, la première journée des épreuves de rugby à 7 a lancé les JO dans une chaude ambiance, mercredi 24 juillet, au Stade de France. 

Trois heures avant le début de la session et le coup d’envoi du premier match, les premiers supporters tournaient déjà autour du Stade de France, décoré sur tons de bleu, de rose et de violet. "Ça fait un an et demi qu’on a pris nos billets, on avait envie de participer aux JO. On adore le rugby, on s’est dit que c’était l’occasion de croiser les deux [...] Douze matchs aujourd’hui c’est extraordinaire, c’est une belle session. On est vraiment contents", s’extasiait déjà Frédéric, 56 ans, au pied de l’enceinte.

Eliott, Max-Henri, Anne-Nathalie, Frédéric et Stéphane devant le Stade de France avant la première session de rugby à 7, le 24 juillet 2024. (MAYLICE LAVOREL / FRANCEINFO SPORTS)

Une première journée "spéciale"

Dans la foule de supporters, majoritairement bleue, on pouvait aussi apercevoir des maillots argentins, All Blacks, irlandais, et même des Mexicains, sombrero sur la tête, dont l’équipe n’est pourtant pas qualifiée pour les épreuves de rugby. Et partout, une joie partagée d’ouvrir ces Jeux de Paris. "Ça n’a pas encore officiellement commencé mais on est déjà là, ça fait se sentir spécial", assurait Tomas, 21 ans, venu de Buenos Aires pour suivre les Argentins au rugby et au football.

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Tous attendaient une belle ambiance dans l’enceinte dyonisienne, qui a quasi fait le plein dès le coup d'envoi du premier match entre l'Australie et les Samoa, malgré des difficultés d'accès au stade rapportées sur les réseaux sociaux. Les joueurs des deux équipes sont sortis sur la pelouse sous une belle ovation d'un public chauffé par la playlist éclectique, de Kungs à Avicii et un soleil au beau fixe. Plus tard, même les sifflets envers les Argentins ont été couverts par des encouragements nourris pour leurs adversaires, le Kenya.

Les matchs des Bleus pour chauffer l'ambiance

Mais l'atmosphère est surtout montée d'un cran pour accompagner l'équipe de France. Le stade s'est une première fois électrisé pour leur entrée en lice, à 16h30. Les coéquipiers d'Antoine Dupont, roi de la composition des équipes, ont fait chanter le public, qui a poussé jusqu'au dernier coup de pied botté en touche des Américains pour sceller le match nul (12-12).

"C’était très impressionnant, on ne s’entendait même plus [...] On a profité des bonnes ondes positives", a expliqué Jordan Sepho, auteur du premier essai face aux Américains, quelques minutes plus tard en zone mixte, alors que l'ambiance était un peu retombée. "On s’est sentis soutenus tout le match, c’est dommage qu’il n’y ait pas la victoire à la fin", a regretté de son côté le capitaine tricolore Paulin Riva.

Cette victoire, les Bleus sont allés l'arracher en début de soirée, dans leur 2e match contre l'Uruguay. Alors que le soleil commençait à décliner, portés par un grand Antoine Dupont, dont le nom a été scandé comme une prière, ils se sont employés pour s'imposer et réchauffer les cœurs (19-12) et valider le billet pour les quarts. De quoi s'offrir une petite communion avec le public, qui a explosé sur l'ultime grattage tricolore. Au Stade de France, les Bleus et les Jeux sont lancés.

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