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JO 2022 : "À Pékin, il y a un coup à faire et je ferai tout pour que ce soit moi" assure Antoine Adelisse, skieur freestyle

A 25 ans, il fait partie des deux seuls Français invités pour les X-Games, la dernière compétition avant les JO de Pékin.

Article rédigé par Jérôme Val - édité par Xavier Allain
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Antoine Adélisse, skieur freestyle français, va participer aux Jeux olympiques d'hiver de Pékin en 2022. (TOM PENNINGTON / GETTY IMAGES NORTH AMERICA)

C’est La Mecque des sports extrêmes : les skieurs freestyle du monde entier se retrouvent jusqu’à dimanche 23 janvier à Aspen (Colorado), aux Etats-Unis pour les X-Games. Cette grand-messe du ski et snowboard freestyle sera particulièrement suivie cette année : il s'agit de la dernière compétition avant les Jeux olympiques de Pékin, qui débutent début février 2022. Cette année, deux Français seulement sont invités aux X-Games : Tess Ledeux et Antoine Adelisse, tous deux chances de médailles en Chine. 

Le parcours de ce dernier est d'ailleurs peu banal. Âgé de 25 ans, Antoine Adelisse est plutôt du genre à ne pas perdre de temps. Né à Nantes, très loin de la poudreuse, il déménage avec ses parents à La Plagne, en Savoie. Il découvre alors le ski alpin à 7 ans, puis le ski freestyle à 11 ans.

"La base de la base, c'est moi qui construit un saut devant chez moi avec ma pelle et mes potes, et on essaye de faire des figures. Et ça m'a marqué et j'ai eu envie de continuer. Voilà d'où c'est parti"

Antoine Adelisse

à franceinfo

Et à 17 ans, Antoine Adelisse participe à ses premiers JO à Sotchi, en Russie, qui ne sont pas franchement une réussite. Huit ans plus tard, il vise très haut et ne cache pas ses ambitions : "En Chine, il y a un coup à faire et je ferai tout pour que ce soit moi". Il va d'ailleurs tenter sa chance dans deux disciplines très spectaculaires : le big air et le slopestyle. Pour le big air, il faut réaliser un saut sur un tremplin de "sept, huit mètres de haut sur 25 mètres de long. On n'a pas trop le droit à la chute aussi, mais on est extrêmement préparé. On n'est pas des cascadeurs." Le slopestyle, complète Antoine Adelisse, c'est "un peu comme si on étalait en skate park sur la neige".

"Sa" figure : le "switch pre nose triple cork"

Cette ambition olympique ne l’a pas empêché de faire une longue pause l’an dernier, plusieurs mois loin des skis : "J'avais besoin de passer du temps avec mes amis, couper complètement de ce monde du ski et j'ai envie de parler d'autre chose. Il y a la cuisine, je m'intéresse beaucoup à la menuiserie-ébénisterie. Ce sont des moments qui me permettent d'être un peu au calme et aussi d'avoir ce côté créatif et artistique" confie-t-il

Antoine Adelisse peut même se targuer d’avoir inventé une figure à ski, le "switch pre nose triple cork", un saut à l'envers sur le tremplin et un enchaînement de quatre tours sur soi-même... pour atterrir de dos. Bienvenue dans le monde du freestyle.

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