SNCF, armée, police : ces employeurs qui félicitent leurs athlètes, comme Agbégnénou et Cysique, pour leurs performances aux JO de Paris 2024

Ils sont gendarmes, elles sont policières, ou encore agent SNCF sur les quais de gare, mais surtout athlètes olympiques et parfois médaillés aux JO de Paris. Sur les réseaux sociaux, ils font la fierté de leur entreprise.
Article rédigé par Nicolas Piquet
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3 min
Les judokates Clarisse Agbégnénou et Sarah Léonie Cysique célèbrent le titre olympique par équipes au Club France, à Paris, le samedi 3 août 2024. (LAURIN AMELIE / KMSP via AFP)

"Le ministère des Armées, premier contributeur de l’État au sport de haut niveau, félicite son armée de Champions." L'armée française affiche son soutien indéfectible aux athlètes sur son site. Comme elle, les employeurs de français engagés dans les JO de Paris 2024 suivent les performances de leurs champions et ne manquent pas de les complimenter sur les réseaux sociaux.

Dans un post, publié sur X le samedi 3 août, alors que la France en était à 36 médailles olympiques, le ministère des Armées avait de quoi être fier : "Un tiers de nos médailles sont remportées par [...] des sportifs du ministère." Parmi eux, sont cités de nombreux judokas comme l’adjudant Clarisse Agbégnénou, médaillée en bronze en individuel, le matelot Joan-Benjamin Gaba, en argent en individuel, la second-maître Shirine Boukli, en bronze en individuel, et le soldat Luka Mkheidze, en argent en individuel. Tous ont, depuis, été médaillés d'or par équipe.

On retrouve aussi Manon Apithy-Brunet, maréchal des logis et championne olympique en sabre individuel, et de nombreux autres médaillés en tir à l'arc, voile, canoë ou encore en cyclisme. Certains athlètes sont aussi félicités directement sur les réseaux sociaux de la Gendarmerie nationale.

Des militaires, mais aussi des policiers et des policières. La police nationale ne tarit pas d'éloges sur ses champions, à l'image des félicitations adressées à Camille Jedrzejewski. La policière a été distinguée pour sa "superbe médaille d’argent remportée [...] dans l’épreuve de tir au pistolet à 25 m", dans un post sur X. Le mot-dièse #ÀlintérieurDesJeux a même été créé pour l'occasion, pour que le ministère de l'Intérieur puisse partager les exploits de ses athlètes français.

De son côté, Anaïs Bourgoin a elle-même fait référence à son métier de policière au sein de la brigade anticriminalité (BAC), après sa qualification en demi-finale du 800 mètres : "Je courais derrière les voleurs Porte de Saint-Ouen. Aujourd'hui, je cours au Stade de France. J'espère qu'ils me verront et qu'ils comprendront pourquoi je les rattrapais tout le temps." Une réaction qui a provoqué de nombreuses réactions hilares sur les réseaux sociaux.

Cysique, une championne à la Sûreté ferroviaire

Autre entreprise pourvoyeuse de médaillés français : la SNCF. Sur son site, avant même le début des Jeux, la Sûreté Ferroviaire se disait "fière de soutenir" la judokate Sarah-Léonie Cysique, médaillée de bronze en individuel et en or par équipe à Paris. La filiale du groupe SNCF dresse un portrait de la championne, doublé d'une vidéo pour présenter celle qui, en dehors des tatamis, travaille comme agente sur les quais de gare.

La SNCF précise avoir onze salariés participant aux Jeux olympiques à Paris. Parmi les autres employeurs publics, on retrouve les douanes ou encore les hôpitaux ou les collectivités locales, grâce à des Conventions d'aménagement de l'emploi (CAE). Les grands groupes privés, quant à eux, ont l'équivalent des CAE avec les Conventions d'insertion professionnelle (CIP). Cela leur permet d'employer des sportifs de haut niveau, pour que leur activité professionnelle soit compatible avec leurs performances.

Des gendarmes aux JO ? Oui, mais pas seulement du côté des athlètes. La gendarmerie nationale salue aussi sur son site "les gendarmes qui participent à ces Jeux en qualité d’arbitre : l’adjudant Nicolas en aviron, l’adjudante-chef Aurélie en haltérophilie, et l'adjudant Mickaël en tennis".

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