Surf aux JO de Paris 2024 : le jour de vérité pour les Français Kauli Vaast et Johanne Defay

Deux Tricolores sont encore en lice, dans l'épreuve masculine et féminine, pour tenter de décrocher une première médaille historique en surf pour la France.
Article rédigé par Maÿlice Lavorel
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le surfeur français Kauli Vaast sur la vague de Teahupo'o, lors de son quart de finale des Jeux olympiques, le 1er août 2024. (BEN THOUARD / POOL / AFP)

Pour l'instant, l'air de Teahupo'o réussit aux surfeurs tricolores. Kauli Vaast (22 ans) et Johanne Defay (30 ans) sont tous les deux qualifiés pour les demi-finales de l'épreuve de surf, après avoir écarté d'autres Français (respectivement Joan Duru en quart de finale et Vahine Fierro en 8e). Ils repartent à l'assaut de la vague tahitienne avec l'objectif de rallier la finale et d'assurer une nouvelle médaille pour la délégation française, une première pour la discipline depuis son arrivée au programme des Jeux en 2021.

Paris 2024 - Surf : Johanne Defay prend le dessus sur la championne olympique en titre

Après plusieurs jours d'une météo difficile et inconstante, un nouveau train de houle pourrait apporter de belles vagues pour la fin de la compétition. Le Tahitien de l'équipe de France, Kauli Vaast, pourrait tirer son épingle du jeu dans ces conditions, lui qui connaît bien le lieu et la vague. "J'ai la chance de pouvoir juste me retourner et voir que je suis là, à Tahiti, à la maison, avec mon petit frère dans le bateau, mon coach Jérémy (Florès), les montagnes, et ça me rend heureux", avait-il déclaré à l'AFP après sa victoire au 3e tour. Il doit affronter le Péruvien Alonso Correa, demi-finaliste surprise, tandis que deux des favoris à la victoire finale, le Brésilien Gabriel Medina et l'Australien Jack Robinson, batailleront dans l'autre demie.

Johanne Defay reste, elle, sur une qualification de prestige face à l'Américaine, championne olympique en titre, Carissa Moore, "la meilleure surfeuse du monde à [ses] yeux". Dans des conditions plus calmes et sur des vagues plus modestes, sur lesquelles elle est à l'aise, la surfeuse réunionnaise s'était appuyée sur sa technique pour faire la différence. Elle retrouvera dans le dernier carré une autre Américaine, Caroline Marks, en espérant sans doute des conditions similaires, pour tenter de s'ouvrir la voie de la grande finale.

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