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A savoir sur le ski acrobatique

Débarqué aux JO en 1992 à Albertville, le ski acrobatique comporte plusieurs disciplines. Deux nouvelles, le half-pipe et le slopestyle, font leur entrée à Sotchi. Lumière sur des sports où vitesse et sauts font bon ménage.
Article rédigé par franceinfo
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Un sport, plusieurs disciplines

Cinq disciplines de ski acrobatique seront présentes à Sotchi en février 2014.

- le ski de bosses : le skieur descend une piste parsemée de bosses ("moguls" en anglais). Il doit réaliser le meilleur temps possible tout en effectuant à deux reprises des figures grâce aux deux tremplins situés sur la piste. Les figures sont jugées par un jury selon l’amplitude et la forme du saut et la réception. Les points sont multipliés par un coefficient selon la difficulté du saut.
- le saut acrobatique : Le skieur s’élance sur une pente en direction d’un tremplin pour y effectuer un saut durant lequel il doit réussir une combinaison de figures (rotations aériennes, sauts périlleux, vrilles).
- le skicross : épreuve en deux parties (qualification puis étapes finales). Lors des qualifications, les skieurs dévalent une piste de 1000 mètres parsemée de virages et d’obstacles. Les meilleurs temps sont regroupés par quatre et s’affrontent dans une course où les deux plus rapides se qualifient au prochain tour. Quatre participants concourent en finale.
- le half-pipe : Les skieurs descendent une piste en forme de demi-cylindre (half-pipe) et doivent enchaîner toutes sortes de figure (saltos, retournements…). Notés sur deux passages, les meilleurs des qualifications s’affrontent ensuite en finale où ils ont également deux passages.
- le slopestyle : Les skieurs descendent une piste pleines d’obstacles (rails, quarts de cylindre, tremplins). Tous font deux passages et celui qui obtient les meilleurs résultats est déclaré vainqueur. Le format de l’épreuve se divise en deux avec demi-finales et finales.

Les grandes dates

1979 : le ski acrobatique est reconnu officiellement par la Fédération internationale du ski (FIS). La première Coupe du monde FIS a lieu l’année suivante.
1986 : Les premiers championnats du monde de ski acrobatique ont lieu à Tignes
1988 : Le ski acrobatique est présenté comme sport de démonstration aux Jeux de Calgary. Les spectateurs y découvrent les bosses, le saut et le ballet.
1992 : Le ski de bosses est la première discipline à devenir olympique lors des JO d’Albertville. En Savoie, la France s’offrira un doublé avec Edgar Grospiron en or et Olivier Allamand en argent.
1994 : Deux ans plus tard à Lillehammer (Norvège), le saut acrobatique fait son apparition aux JO.
2010 : A Vancouver, une troisième discipline du ski acrobatique fait son apparition aux JO, le skicross.
2011 : Le CIO avalise la présence du half-pipe et du slopestyle aux JO de Sotchi. Le ski acrobatique comptera donc 10 épreuves (5 féminines, 5 masculines) en Russie en février prochain.

Les médailles françaises

Depuis 1992 et l’instauration du ski de bosses, la France a collecté quelques médailles olympiques en ski acrobatique. Ainsi à Albertville, Edgar Grospiron devenait le premier champion olympique de ski de bosses et devançait son compatriote Olliver Allamand. Grospiron récoltait une deuxième médaille (bronze) deux ans plus tard à Lillehammer. En saut acrobatique, Sébastien Foucras a remporté la médaille d’argent à Nagano (1998). Chez les femmes, les seules médailles françaises ont été gagnées par Sandra Laoura (le bronze à Turin en ski de bosses) et Marion Josserand (le bronze à Vancouver en ski cross).

Vidéo : La victoire de Grospiron en 1992

1992 : Grospiron, roi des bosses à Albertville

Les chiffres

10 : en mètres la hauteur du tremplin de ski acrobatique
30 : en mètres la largeur du tube de half-pipe
67 : en pourcentage, le dénivelé du tremplin sur lequel s’élancent les concurrents du ski acrobatique
160 : en cm la longueur des skis du saut acrobatique. Ils sont plus courts que dans les autres disciplines du ski acrobatique
200 : en mètres la longueur du tube de half-pipe
250 : en mètres la longueur de la piste du ski de bosses

Le détail qui compte

En ski de bosses, les genouillères des skieurs sont d’une couleur différente de la combinaison pour que les juges puissent mieux apprécier l’exécution de l’épreuve.

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