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Avec Batum, la France s'attaque au sommet turc en demies du TQO

Après deux victoires en poules, l'équipe de France, qui retrouve Nicolas Batum enfin autorisé à jouer, affronte la Turquie en demi-finale du Tournoi de qualification olympique (TQO) à Manille. Pour voir Rio l'été prochain, les Bleus doivent remporter ce tournoi, et donc sortir vainqueurs de ces deux matches couperets. Bousculés lors de leurs deux premières sorties, les coéquipiers de Tony Parker doivent clairement hausser leur niveau face à des Turcs supérieurs en taille.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Les Français Parker, Diaw, Tillie, Batum et Lauvergne engagés dans l'enfer du TQO de Manille, pour voir les Jeux de Rio (GEORGE CALVELO / ANADOLU AGENCY)

Une victoire face à la Turquie en demie, puis en finale face au vainqueur de Canada-Nouvelle-Zélande enverrait au Brésil les hommes de Vincent Collet, qui doivent désormais être "à leur meilleur niveau", selon les mots du sélectionneur. Après deux victoires difficiles face aux Philippines (93-84) et à la Nouvelle-Zélande (66-59) en phase de poule, "les choses sérieuses vont commencer, un gros match contre la Turquie", souligne le meneur Tony Parker.

Après une entame compliquée, les Bleus doivent maintenant frapper fort et assurer. Tout le contraire de leurs deux dernières rencontres. Face aux Kiwis, la France s'est en effet imposée au finish, après avoir été dominée jusqu'au début du quatrième quart-temps. "On a été faibles au rebond, faibles aussi dans le jeu sans ballon alors il a fallu trois quarts-temps avant qu'on retrouve de la mobilité sans la balle", a analysé le sélectionneur.

Batum en soutien, le jeu intérieur en question

Pour améliorer les performances dans ces compartiments de jeu, les Bleus comptent surtout sur Nicolas Batum, l'ailier des Chalotte Hornets, qui a obtenu le feu vert de son club de la NBA pour disputer ce tournoi, après la signature de son nouveau contrat. "On sait que Nicolas est notre meilleur joueur pour ça", a souligné Collet, confirmant que Batum, jusqu'ici sur le banc, serait aligné contre la Turquie. "On sait ce que Nicolas peut apporter sur le terrain, défensivement, offensivement, une puissance de feu offensive, des paniers, de la taille sur les postes extérieurs, plein de choses", a ajouté le capitaine Boris Diaw. Car, "comme on l'a vu depuis le début de ce tournoi, ce ne sera pas facile, il n'y a que des équipes qui rêvent d'aller aux JO, donc on sait qu'ils vont tout donner dans ce match-là et ce sera dur", prévient Diaw.

Lors de leur précédente confrontation, à l'Euro-2015 en France, les coéquipiers de Tony Parker avaient surclassé la Turquie en huitièmes de finale (76-53). Elle reste cependant "une équipe dangereuse" composée de joueurs qui "peuvent prendre feu", souligne Parker. Et ils ont "pas mal de 'taille' à l'intérieur, qui est assez efficace entre Asik, Erden et Savas, trois joueurs qui sont de très haut niveau en Europe, en NBA aussi", ajoute Diaw, décrivant une "équipe assez complète" qui joue bien au basket. Méfiance, donc, car "on n'a plus aucun droit à l'erreur, maintenant c'est défaite interdite", prévient Vincent Collet.

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