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Bontemps dans le bon timing ?

Triple champion du monde en planche à voile, Julien Bontemps n’a jamais réussi à décrocher l’or malgré déjà deux campagnes olympiques. Vice-champion olympique à Pékin, il veut réparer ce manque pour la dernière apparition de cette discipline au programme olympique, remplacée en 2016 par le Kitesurf.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

C’est sa dernière opportunité. Jamais plus Julien Bontemps n’aura l’occasion de devenir champion olympique. A 32 ans, le temps de ses artères n’est pas en cause, plutôt celui de l’Olympisme. En décidant de remplacer la planche à voile par le Kitesurf à Rio de Janeiro en 2016, le CIO a indirectement placé un compte-à-rebours au-dessus de la tête du Français.

Avec son palmarès, le véliplanchiste a les armes pour atteindre l’or. Vice-champion d'Europe jeune en 1995, vice-champion du monde jeune en 1996 et 1997, vice-champion d'Europe en 1999, remplaçant aux JO de Sydney en 2000, champion d'Europe en 2001 et en 2003, champion du monde en 2004, 2005 et 2012, 9e aux JO de 2004 et 2e aux JO de 2008, vainqueur de la Coupe du monde en 2010, il est l’une des références de la discipline.

Mais être favori n’est pas une garantie pour atteindre le nirvana. Avec six jours d’épreuve et le plan d’eau capricieux de Weymouth Bay, l’épreuve olympique recèle bien des pièges. L’expérience et le talent de Julien Bontemps peuvent le maintenir au-dessus de la mêlée, au-dessus de la vague, et le mener vers l’or tant convoité, au dernier moment. Au meilleur moment.
 

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