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Dabaya, le poids des ans

Champion du monde en 2006, vice-champion olympique en 2008, vice-champion d’Europe en 2012, Venceslas Dabaya va vivre ses troisièmes Jeux Olympiques à 31 ans. Après des blessures, l’haltérophile, natif du Cameroun, veut relever le défi d’un nouveau podium dans la catégorie des moins de 69kg.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Venceslas Dabaya avait pratiquement disparu de la circulation. Des blessures, des mois de rééducation, des contre-performances comme ce zéro pointé à l’épaulé-jeté, son point fort, aux Mondiaux-2009, il ne faisait plus partie du gratin. Ni européen, ni mondial. Mais le porte-drapeau du Cameroun aux Jeux d’Athènes en 2004 a persévéré, et s’est retrouvé. Cela a d’abord commencé aux Mondiaux-2011, qui se déroulaient en France. Sa 13e place n’est pas une réussite, mais il a remis le pied dans la machine, quelques mois après avoir dû déclarer forfait pour l’Euro, en raison d’une ancienne blessure à la cuisse. Un an après cet ultime renoncement, le Français se retrouve à la 2e place des Championnats d’Europe, juste devant son compatriote Bernardin Kingue Matam.

Après avoir été le moteur de l’haltérophilie tricolore depuis plusieurs années, Venceslas Dabaya voit arriver la relève. Mais il n’est pas prêt à lui laisser les commandes. Avec cette médaille d’argent, il a marqué les esprits. En 2010, il annonçait son désir de remonter sur le podium olympique, et même d’atteindre la plus haute marche. Il s’en est donné les moyens. Et tel le Phoenix, il en est que plus dangereux.
 

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