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Erwann Le Péchoux, le Petit Homme vise grand

Défavorisé par sa taille dans un sport où l’allonge est indispensable, le Provençal espère néanmoins décrocher la timbale lors de l'épreuve par équipes du fleuret. Quatre ans après un douloureux échec en quarts de finale (10-9 face à l’Italien Salvatore Sanzo à Pékin) et quelques jours après son élimination en 8e de finale en individuel.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
 

Souvent tendu, très superstitieux, Erwann Le Péchoux est ce que l’on peut appeler une valeur sûre de l’escrime mondiale. Multi médaillé avec ses compères de l’équipe de France (3 titres aux Mondiaux), le natif du Pertuis n'a toujours pas conquis la consécration individuelle pour couronner une belle carrière. Régulier, ce qui fait sa force, le fleurettiste a parfois du mal à se transcender dans les grandes occasions.

Plus expérimenté, plus cool

"Je rêve d’une médaille. A Pékin, je suis arrivé trop attendu et, du coup, je ne me suis pas amusé. J’étais tendu et j’en suis ressorti frustré. Pas par le résultat (5ème, NDLR), mais plutôt d’être passé à côté sans avoir pu m’exprimer. Donc, je vais me servir de ce souvenir pour arriver à décrocher une médaille", explique-t-il aujourd’hui, satisfait de sa maturation.

Médaillé d’or aux championnats d’Europe en 2003, sept fois champion de France, l’homme aux nombreuses mimiques –sa façon de se décontracter avant d’entrer dans son match- pense son heure arrivée. Le licencié de l’ASPTT d’Aix-en-Provence serait ravi de prouver aux observateurs qu’un gars d’1,71 m peut terrasser les molosses adverses. Vainqueur de la Coupe du monde en 2007 et 2008, il portait un peu la pancarte à Pékin. Cette fois, son statut d’outsider expérimenté peut lui permettre de se frayer un chemin vers le podium.

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