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Gruda : "Cette médaille d’argent vaut de l’or"

Les deux « pleureuses » de l’équipe de France (sur le podium olympique), Clémence Beikes et Sandrine Gruda, ont répondu avec plaisir aux questions des journalistes en zone mixte. Céline Dumerc, la meilleure joueuse française du tournoi, a elle dédié cette médaille à son grand-père.
Article rédigé par Grégory Jouin
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 3min
Le bonheur des Français avec l'argent olympique

Clémence Beikes (à propos de sa médaille) : "Ca pèse très lourd. Chez moi, je crois qu’ils avaient prévu grand écran dans la salle donc ça doit être un truc énorme. Je les embrasse tous très fort et j’essaierai de leur montrer ça dès que je rentrerai. Maintenant on va fêter ça comme il se doit, profiter de ce moment. Comme on se disait avant de monter sur le podium, on est la deuxième meilleure nation au monde derrière les Etats-Unis. C’est énorme, c’est gigantesque et ce n’est jamais arrivé jusqu’à maintenant d’arriver en finale des Jeux Olympiques. Le basket féminin marque enfin l’histoire. J’espère qu’on parlera encore plus de nous. Et comme le dit le coach, on se fait remarquer en gagnant. Que ça continue encore longtemps".

Sandrine Gruda : "C’est un très très grand moment de bonheur. Je suis un tout petit peu attristé quand même parce qu’on n’a pas produit le basket qu’on aurait aimé produire. Désolé pour ça parce que je sais qu’il y avait beaucoup de monde qui nous regardait, qui nous soutenait. Mais on s’est quand même battu avec nos armes, avec nos petites armes. Et pour nous, cette médaille d’argent vaut de l’or. C’est extraordinaire ce qu’on a réussi à faire depuis quatre ans avec un staff, avec une équipe. C’est magnifique. C’est une aventure humaine aussi car on vit depuis trois mois ensemble. Pour arriver à faire des choses comme ça, il faut qu’il y ait un groupe. Il fallait qu’on ait toutes le même objectif, la même vision des choses. Et qu’on suive toutes la vision du coach. On va savourer le résultat de tout ça". 

Céline Dumerc: "Pendant quinze jours, on nous a vues, on a fait de bonnes performances, de bons matches. Je pense qu’il y a pas mal de gens qui nous ont suivis pendant la quinzaine. Maintenant ils nous connaissent. Ils ont eu l’occasion de voir du basket féminin à la télé, et c’est pas tous les jours. On a une médaille autour du cou. C’est les résultats qui comptent. Ca ne suffit pas de montrer des images, il faut aussi gagner des choses. Les gens vont se souvenir de cette médaille. C’est des Jeux Olympiques. Sur trois cents et quelques athlètes, il y a une trentaine de médailles pour la France. Et on en fait partie. C’est magique. Si on veut continuer à parler du basket féminin, il faut qu’on pérennise les bons résultats, et pas simplement de petits résultats. C’est de gros résultats qu’il faut. Ce n’est pas évident mais j’ai confiance dans ce groupe et dans le basket féminin en général. Il y a de bonnes choses qui se passent depuis des années. Moi, j’ai vécu sur un nuage. Je crois que mon grand-père m’a donné toute son énergie là-haut. Il m’a porté, m’a fait planer. C’était vraiment magique. Je pense que c’est l’un des meilleurs moments de ma carrière. Pour une fois, je suis assez fière de moi. Une médaille, ça se porte autour du cou mais ça se partage avec tous les gens qu’on aime."

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