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Jagr, la quarantaine encore rugissante

Jaromir Jagr est devenu une légende du hockey mondial, une référence en NHL, qu’il a découverte en 1990. A Sotchi, son rêve impossible serait de remonter sur la plus haute marche olympique avec la République tchèque, seize ans après son premier sacre.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
Le Tchèque Jaromir Jagr

Il y a 23 ans, Jaromir Jagr faisait ses premiers pas en NHL. Une découverte facilitée par le légendaire Mario Lemieux, alors star des Pittsburgh Penguins, qui l’avait pris sous son aile. Avec lui, il a remporté deux Coupes Stanley, et un titre de meilleur joueur de NHL en 1999. Il y a quinze ans.

Au gré de ses transferts (Pittsburgh, Washington, New York Rangers, Philadelphie, Dallas, Boston, New Jersey) sans oublier quelques retours au pays ou dans les championnats russe ou italien, il s’est façonné une solide réputation. Et il a ancré son numéro 68 dans les esprits, un peu comme l’avait fait avant lui Wayne Gretzky avec son numéro 99.

Parmi les rares qui ont réalisé le triplé

A bientôt 42 ans (le 15 février), il n’a jamais oublié d’où il vient. Ce 68 sur le dos et les épaules, c’est en référence au Printemps de Prague de 1968. Son équipe nationale, il l’a très souvent accompagnée dans ses campagnes internationales, ramenant notamment l’or olympique en 1998, l’or mondial en 2005 et 2010.

Ce palmarès lui permet de faire partie d’un clan très fermé des joueurs ayant réalisé le triplé, JO, Mondiaux, Coupe Stanley. A Vancouver, aux JO-2010, il était le porte-drapeau de la République tchèque, sur un continent qui l’a vu devenir une star. Ce surpuissant ailier de 1.91m pour 108kg n’a plus la vitesse d’antan, mais toujours une incroyable qualité pour faire la différence, marquer ou faire marquer.

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