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Jeux Olympiques: les Français qui viseront l'or à Rio

Le record de 41 médailles datant des Jeux Olympiques de Pékin en 2008 sera-t-il battu à Rio ? Avec une importante délégation, et surtout beaucoup de candidats à l’or olympique, l’équipe de France aspire aux plus hautes récompenses. Tour d’horizon des favoris, auxquels viendront peut-être s’ajouter quelques surprises.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
Teddy Riner (ALEXANDER KLEIN / AFP)

L’or si​non rien

Pour eux, toute autre place que la plus haute marche du podium sera une déception. Tenant du titre et octuple champion du monde, Teddy Riner symbolise cette équipe de France conquérante et ambitieuse en judo. Egalement tenant du titre, Renaud Lavillenie est de la même veine à la perche. Et que dire de Florent Manaudou, meilleur performeur de l’année sur 50m nage libre et champion olympique en titre. Le Marseillais devrait également jouer un rôle pour conserver l’invincibilité du relais 4x100m, qui date des JO-2012. Malgré le bronze aux championnats du monde 2016, Julien Absalon ne vient pas chercher autre chose que l’or à Rio, en VTT, pour une troisième couronne consécutive qui lui permettrait d’égaler Tony Estanguet, seul Français à avoir fait un triplé olympique. Le triplé est également visé par les Experts du hand, doubles champions olympiques en titre et champions du monde en titre.

L’or de la logique

Quadruples champions du monde en titre, le duo Marie Riou – Billy Besson (Nacra 17) aspire à l’or à la voile, pour un couronnement supplémentaire pour cet équipage insatiable. Champion du monde en 2015 et 4e aux Jeux de Londres avec Stany Delayre, Jérémie Azou visera l’or en deux de couple avec son nouveau compère Pierre Houin. Deux ans après son triplé mondial (kilomètre, keirin, vitesse), François Pervis rêve de l’or sur la vitesse et le keirin, sans oublier la vitesse par équipe notamment avec Grégory Baugé, son rival en individuel, en or en 2015 et argenté à Londres en 2012, qui aspire au même métal. Troisième cavalier français à atteindre le rang de N.1 mondial, depuis mars, Simon Delestre vise également la plus haute marche au Brésil. Le toit du monde, Tony Yoka l’a également conquis l’an dernier, dans la catégorie des super-lourds, et souhaite incarner la succession de Brahim Asloum, dernier boxeur français champion olympique. Gauthier Grumier est aussi détenteur de la place de N.1 mondial, à l’épée. Au pied du podium en 2012, Camille Lacourt, champion du monde en 2011 et vice-champion du monde en 2015, attend l’ultime consécration sur 100m dos.

L’or de l’espoir

Denis Gargaud a vécu presque toute sa carrière dans l’ombre de Tony Estanguet. Champion du monde en 2011, le céiste veut succéder au triple champion olympique en slalom. Championne du monde 2014, victorieuse du Grand Slam de Paris 2016, Clarisse Agbegnenou se parerait d’or avec bonheur. C’est aussi le cas d’Aurélie Muller, championne du monde et d’Europe du 10km en eau libre, mais aussi d’Anthony Terras, N.2 mondial au tir en skeet olympique et vice-champion du monde en 2015. Pauline Ferrand-Prévot, qui a gagné tous les titres mondiaux, aimerait gagner l’or pour récompenser une saison pourrie par les blessures. Maxime Beaumont et Sébastien Jouve étaient au pied du podium aux championnats du monde de canoë-kayak en K2 sur 200m en 2015, après avoir pris le bronze en 2014. Ils veulent mieux, et peuvent viser la plus haute marche, comme Sébastien Combot, en kayak slalom, champion du monde en 2007 et vice-champion du monde en 2014. Parfois inconstant cette saison, Joris Daudet, champion du monde de BMX cette année après l’avoir déjà été en 2011, veut oublier Londres-2012 où il n’avait pas atteint la finale.

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