Cet article date de plus de six ans.

JO 2018 - Snowboard Cross : Pierre Vaultier reste au sommet de l'olympe

Hormis une grosse alerte en demi-finale (chute), Pierre Vaultier a éclaboussé le snowboard cross de sa classe toute la journée. Champion du monde en 2017, Le snowboardeur de Serre-Chevalier est resté au sommet de son sport. Jeudi, il a remporté la médaille d'or à PyeongChang devant l'Australien Jarryd Hugues et l'Espagnol Regino Hernandez. Vaultier s'est placé devant dès le départ et n'a plus jamais lâché la tête. Il s'agit de son deuxième titre olympique après celui remporté à Sotchi en 2014.
Article rédigé par Xavier Richard
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Pierre Vaultier doublé médaillé d'or aux JO (LOIC VENANCE / AFP)

A regarder son parcours de plus près, on ne dirait pas que Pierre Vaultier est un miraculé. Dès ce matin, le leader de la Coupe du monde avait annoncé la couleur lors des qualifications en claquant le meilleur temps. Tranquille en huitièmes de finale et en quarts, le Français se dirigeait tout droit vers un second titre olympique consécutif. Avant cela, il y avait encore le cap des demi-finales à franchir. Et là ce fût la stupeur quand Pierre Vaultier se retrouva par terre à mi-course. Les deux premières places pour la finale déjà prise, on l'imaginait définitivement au tapis... 

Une bonne étoile

Pris dans une chute, il eut la chance que ses autres adversaires soit également au sol. Premier à se relever, il gagnait son sésame au forceps. "J'avais une bonne étoile, raconte Vaultier. J'étais dans le coup, mais j'ai eu un coup de malchance. C'était assez inattendu de me retrouver par terre et de passer en finale. En finale, mon coach m'a dit de fracasser e run." C'est ce qui se produisit ! Dans la manche pour le titre, le rider haut-alpin ne laissait à personne le soin de mener la course. De sa position centrale, il prenait le meilleur départ et contrôlait ses rivaux jusqu'au bout. Vaultier se payait même le luxe de lever les bras sur le dernier saut.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.