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JO 2021 : les Jeux doivent "donner envie à nos jeunes de faire toutes ces disciplines, les faire rêver", selon la présidente du Comité national olympique

"Même si ce sont des Jeux particuliers, on a envie de vibrer avec des exploits sportifs qui vont être réalisés et de voir nos Bleus récolter des médailles", se réjouit sur franceinfo Brigitte Henriques.

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Brigitte Henriques prend la parole le 29 juin 2021 à Paris. (ALAIN JOCARD / AFP)

Les Jeux olympiques doivent "donner envie à nos jeunes de faire toutes ces disciplines, les faire rêver", a affirmé jeudi 22 juillet sur franceinfo Brigitte Henriques, présidente du Comité national olympique et sportif français (CNOSF), alors que les JO de Tokyo démarrent officiellement vendredi.

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La France aura "deux porte-drapeaux exceptionnels", Clarisse Agbegnenou et Samir Aït Saïd, "prêts à représenter ce beau symbole de la France", assure Brigitte Henriques. L'équipe de France a d'ailleurs "un objectif de 40 médailles". Les Bleus "ont hâte" d'entrer en piste, ajoute la patronne du CNOSF.

franceinfo : Après le premier match de football des Bleus, qu'est-ce que cela fait que les Jeux soient lancés sportivement pour l'équipe de France ?

Brigitte Henriques : Déjà, les Jeux ont pu avoir lieu. C'est quand même quelque chose d'important pour nos athlètes qui se préparent depuis des années et qui ont faim que les compétitions débutent. Et après la cérémonie d'ouverture, on aura déjà davantage d'épreuves. Ils ont hâte. Et même si ce sont des jeux particuliers, on a envie de vibrer avec des exploits sportifs qui vont être réalisés et de voir nos Bleus récolter des médailles. C'est tout ce qu'on leur souhaite et c'est tout ce qu'on attend.

Le véritable coup d'envoi, c'est la cérémonie d'ouverture. Comment cela va se passer ?

Juste qu'on ne sera pas nombreux dans le stade, puisqu'on est très peu d'accrédités à avoir cette chance de pouvoir y assister. On sait que ce sera dans un stade vide, mais ça sera forcément, en termes de spectacle, quelque chose de grand. Le comité local d'organisation a vraiment fait le maximum pour pouvoir offrir aux téléspectateurs un beau spectacle. Il faut savoir simplement que les athlètes partiront tôt du village et que l'on assistera à un beau défilé malgré tout.

"On aura deux porte-drapeaux exceptionnels avec Clarisse Agbegnenou et Samir Aït Saïd. Ils sont prêts à représenter ce beau symbole de la France avec pour la première fois un binôme mixte. On aura des belles choses."

Brigitte Henriques, présidente du CNOSF

à franceinfo

Est-ce qu'il y a une hantise pour les athlètes d'être privés de participer à la course aux médailles à cause du Covid ?

Oui, c'est vrai. Il y a la température tous les matins, il y a les tests salivaires, il y a les tests PCR. Les protocoles sont vraiment très stricts. Évidemment qu'il y a à la fois ce bonheur de voir toute cette vie dans le village. On voit bien les athlètes qui sont vraiment très heureux. Et à la fois on sait qu'il y a ce stress qui pèse. On ne maîtrise pas tout, forcément. Si jamais on est cas contact, cela remet beaucoup de choses en cause. Il y a bien évidemment ça qui pèse très fort sur les épaules de chacun. Claude Onesta, le manageur de la haute performance à l'Agence nationale du sport est aux manettes. Il a affiché un objectif de 40 médailles. On a hâte que la compétition commence pour pouvoir entendre La Marseillaise retentir.

Comme patronne du sport olympique, qu'est-ce que vous allez regarder de très près ? Les titres olympiques, le comportement général, les jeunes qui seront aussi là pour préparer Paris-2024 ?

Tout. Cette délégation française, c'est important. Elle représente la France. Donc évidemment le comportement exemplaire, les athlètes l'ont déjà. Toutes ces consignes, toutes ces contraintes, cela se passe vraiment très bien, tout le monde les remplit avec beaucoup de rigueur. Et puis les Jeux olympiques, il n'y a pas besoin de motivation. C'est vraiment quelque chose d'extraordinaire. Là, on voit vraiment les valeurs de l'olympisme, avec tous ces pays du monde et tous ces athlètes du monde. On prépare 2024. Donc on a envie de voir nos talents pouvoir être au meilleur de leur forme, et surtout se conforter pour ceux qui feront aussi Paris-2024. Et ce qui important de dire, c'est que ce sont des symboles, ces champions et ces championnes. Derrière, il y a des belles histoires avec surtout beaucoup de travail. Et c'est vrai que sans travail, on n'a rien. Donc, je crois que c'est ce symbole là aussi qu'ils incarnent pour notre jeunesse. Pourvoir, pendant ce mois-là, les faire rêver, donner envie à nos jeunes de faire toutes ces disciplines, de faire du sport, de s'inscrire dans des clubs. On en a bien besoin. Et avec l'aide du passeport qui arrive, avec ces 50 euros de réduction, de 6 à 16 ans pour ceux qui sont éligibles à l'allocation de rentrée scolaire, on espère que, en plus, avec ces belles images qu'on va pouvoir voir pendant les Jeux, cela va donner envie à nos jeunes de, eux aussi, devenir les champions, les championnes de demain.

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