Cet article date de plus de sept ans.

JO 2024 : L'heure du grand oral pour Paris et Los Angeles

Les représentants des candidatures de Paris et Los Angeles pour l'organisation des Jeux Olympiques de 2024 passent mardi matin leur grand oral devant les membres du CIO, à Lausanne, afin d'y défendre leur dossier. Le principe de double-attribution des Jeux 2024 et 2028 devrait être entériné dans l'après-midi.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 2 min
Le président Emmanuel Macron derrière la candidature de Paris 2024 (FABRICE COFFRINI / AFP)

C'est aujourd'hui, à Lausanne, que le grand show olympique a commencé. Depuis 9 heures du matin, les deux villes présentent leur dossier de candidature à l'organisation des JO 2024 devant les membres du CIO. Sauf coup de théâtre, c'est sans surprise que le principe de double-attribution des Jeux 2024 et 2028 devrait être entériné dès cet après-midi. 

Un programme réglé à la minute près

Les Californiens sont les premiers à s'exprimer, sur les bords du Lac Léman, avec le maire de Los Angeles, Eric Garcetti, le patron du comité de candidature LA 2024, Casey Wasserman, accompagnés des multiples champions olympiques Allyson Felix et Michael Johnson (athéltisme). Puis, Paris 2024 entrera en scène à 10h30 afin de proposer sa vision des Jeux Olympiques, avec, en VRP de luxe, le président de la République, Emmanuel Macron, qui doit prendre la parole devant les 95 membres de l'instance olympique. Les deux postulants disposeront du même temps de parole : 45 minutes de présentation avec un maximum de 10 intervenants, puis un échange de 30 minutes sous forme de questions-réponses avec l'assistance. Les deux passages se feront à huis clos, mais "face au grand intérêt suscité par les deux projets", le Comité international olympique (CIO) proposera les présentations -sans les questions-réponses- sur son site internet un peu plus tard.

Un trio gagnant ? 

"J'ai vraiment confiance, je crois qu'on peut écrire une belle histoire entre Paris et Los Angeles. Et notamment le fait qu'il y ait cette amitié entre Eric Garcetti et moi-même peut nous permettre de faire une proposition au CIO qui fasse trois gagnants", a expliqué lundi la maire de Paris, Anne Hidalgo. Quant au président français, lui "pense qu'aujourd'hui, porter les valeurs de l'olympisme, c'est ce dont le monde a besoin". Du côté de Los Angeles, même son de cloche : "Nous avons deux missions. La première est de ramener les jeux Olympiques en Amérique et l'Amérique vers les jeux Olympiques et la seconde est de ramener les Jeux à Los Angeles", a pour sa part glissé Eric Garcetti. 

La double-attribution entérinée ? 

Car après une matinée chargée pour les deux villes candidates, le CIO se réunira en session extraordinaire avec un menu tout aussi copieux pour ses 95 membres: la double attribution des Jeux 2024 et 2028. Sauf très improbable renversement de situation, le principe devrait être approuvé et garantira ainsi à la ville non retenue pour 2024 un énorme lot de consolation: la garantie d'accueillir l'événement planétaire quatre ans plus tard. Il ne restera alors plus qu'à fixer les modalités de cette double attribution, car le président de l'instance olympique n'en démord pas: il y aura bien un vote lors de la session du CIO à Lima le 13 septembre, qui devait initialement désigner seulement la ville hôte des JO-2024.

Le probable Paris 2024 puis LA 2028

"Quand on dispose de deux candidatures aussi solides, ce double vote semble la meilleure solution", expliquait lundi un membre du CIO, reprenant ainsi le credo de Thomas Bach. Si Paris reste concentré sur 2024, pour des Jeux du centenaire (après ceux de 1924 déjà organisés dans la capitale française), Casey Wasserman a été le premier début juin à évoquer la possibilité pour Los Angeles d'accepter 2028. "Pour parler clairement, la candidature de LA 2024 n'a jamais été uniquement à propos de Los Angeles et uniquement à propos de 2024", a-t-il expliqué. Verdict cet après-midi. 

À regarder

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.