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JO-2026: entre Milan et Stockholm, le jour de vérité

Le CIO désigne lundi la ville hôte des Jeux olympiques d'hiver 2026 avec une seule certitude: ils se disputeront en Europe. Mais prendront-ils la direction de Milan/Cortina d'Ampezzo ou de Stockholm/Are ? Réponse en fin de journée.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Plus serré que prévu en 2015 quand Pékin avait été préféré à Almaty pour les JO d'hiver 2022, le vote de lundi pourrait lui aussi s'avérer beaucoup plus incertain que certains l'imaginaient.

La Suède pour une première ?

S'ils étaient nombreux sur la ligne de départ, plusieurs prétendants ont renoncé, à savoir Calgary (Canada), Graz (Autriche), Sapporo (Japon) et Sion (Suisse), pour la plupart par peur des coûts et par manque de soutien populaire. La station turque d'Erzurum a, elle, été écartée par le CIO en octobre 2018.

Et l'on faisait peu de cas de Stockholm il y a encore quelques mois quand le Royaume peinait à se doter d'un gouvernement. Depuis lors, le gouvernement suédois "apporte tout son soutien", comme l'a assuré dimanche le Premier ministre Stefan Löfven, à l'issue d'une rencontre avec le président du CIO, Thomas Bach. Mais il y a quelques jours encore, le CIO se demandait si les garanties fournies par Stockholm, notamment financières, étaient suffisantes. La Suède assure que oui.

L'Italie s'est unie

Du côté transalpin, après la candidature avortée de Rome pour les JO d'été 2024, Giovanni Malago, patron du Comité olympique italien, a cette fois réussi l'union sacrée, entre monde politique et économique. Le dossier italien associe les deux régions les plus riches d'Italie, la Lombardie (Milan) et la Vénétie (Cortina). Il s'appuie de plus sur des sites emblématiques rompus aux grandes compétitions internationales, comme Cortina, hôte des JO-1956, Bormio ou encore Anterselva. L'Italie, qui dispose de trois membres du CIO, peut compter sur le travail d'influence d'Ivo Ferriani, président de la Fédération internationale de bobsleigh.

La Suède qui, contrairement à l'Italie, n'a jamais organisé les JO d'hiver, s'appuie de son côté sur Gunilla Lindberg, l'un des deux membres suédois de l'instance, avec l'ancien champion olympique de saut en hauteur, Stefan Holm. Secrétaire générale de l'Association des comités nationaux olympiques, Mme Lindberg siège aussi au sein du gouvernement olympique.

Pour l'hiver 2026, cap sur l'Europe

Si, à la veille du vote, le rapport de force est très délicat à évaluer, une seule chose est sûre: la longue parenthèse hivernale asiatique, après les JO-2018 à Pyeongchang (Corée du Sud) puis ceux de 2022 à Pékin va donc prendre fin. Les 95 membres actifs du CIO auront encore droit lundi matin à une présentation de chaque candidature, à huis clos, suivie de questions-réponses. Une ultime présentation ouverte aux médias est prévue en début d'après-midi durant laquelle le Premier ministre suédois ainsi que son homologue italien, Giuseppe Conte, prendront la parole.

Le chef du gouvernement suédois l'a assuré dimanche: "La Suède est prête, totalement prête à recevoir les Jeux olympiques d'hiver en 2026". M. Malago lui a répliqué: "Nous avons une candidature fantastique. C'est une opportunité unique".

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