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JO de Tokyo 2020: L'ancien pistard Florian Rousseau au chevet de l'athlétisme français

Après avoir eu Ghani Yalouz, l'ancien lutteur, comme Directeur technique national, l'athlétisme français est encore allé chercher les compétences dans un autre sport. Ce lundi 9 décembre, Florian Rousseau, l'ancien triple champion olympique de cyclisme sur piste, a été nommé "directeur de la haute performance", avec pour principal objectif les prochains JO, à Tokyo l'été prochain. Rappelons que l'équipe de France d'athlétisme est revenue des Mondiaux de Doha, en septembre dernier, avec deux médailles.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
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Minée par des mauvais résultats aux Mondiaux de Doha et plusieurs affaires de dopage, la Fédération française d'athlétisme (FFA) a annoncé lundi la nomination de l'ex-cycliste Florian Rousseau au poste de "directeur de la haute performance", avec pour premier objectif la réussite aux Jeux olympiques de Tokyo en 2020.

"Dans l'optique d'aborder le plus sereinement possible les Jeux de Tokyo tout en préparant les futures échéances sportives, la Fédération a fait le choix d'apporter un regard neuf sur la haute performance en recrutant Florian Rousseau au poste nouvellement créé de directeur de la très haute performance, rattaché directement à l'organisation générale de la Fédération", note la FFA dans un communiqué. "Dès le 8 octobre j'ai pris contact avec la ministre des Sports et la mission de haute performance conduite par Claude Onesta pour lui proposer de préparer Tokyo, a indiqué à l'AFP le président de la FFA André Giraud. On a constaté tout ce qui n'avait pas marché à Doha. Cette réorganisation se fait dans le cadre de la nouvelle gouvernance du sport français (avec la nouvelle Agence du sport) et aussi pour avoir des médailles à Paris en 2024".

Une arrivée sur fond de crise

Triple champion olympique de cyclisme sur piste, Florian Rousseau (45 ans) se placera en supérieur hiérarchique du trio chargé jusque-là de la haute performance: Mehdi Baala, Laurence Bily et Romain Barras. Il doit travailler "en étroite collaboration" avec le directeur technique national (DTN) Patrice Gergès. "Il n'a jamais été question de virer le DTN, a assuré M. Giraud. Il n'est pas mis au placard, ce projet a été construit en collaboration avec M. Gergès", qui voit donc ses prérogatives réduites sur la gestion des tous meilleurs athlètes français mais augmentées sur la prévention antidopage.

La Fédération française d'athlétisme est ressortie affaiblie de Mondiaux très décevants à Doha (seulement deux médailles, une en bronze, une en argent) où est apparue une organisation interne défaillante, au coeur d'une année marquée par trois affaires de dopage: la soustraction présumée à un contrôle de la marathonienne Clémence Calvin en mars, la mise en cause du marathonien Morhad Amdouni dans un reportage de la chaîne allemande ARD en octobre et le contrôle positif de la steepleuse Ophélie Claude-Boxberger révélé il y a trois semaines. Un nouveau directeur du département médical (salarié de la fédération, qui applique la politique médicale et suit notamment l'équipe de France) doit également être nommé pour remplacer le Dr Jean-Michel Serra, écarté suite au contrôle positif d'Ophélie Claude-Boxberger avec qui il entretient une relation sentimentale. En attente de l'analyse de l'échantillon B, l'athlète assure de son côté avoir été dopée à son insu par le compagnon de sa mère, qui aurait agi par jalousie.
 

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