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Karabatic: "l'envie de gagner, sans calculer"

"On vient là pour vivre une grande aventure, avec l'envie de gagner, sans calculer", a affirmé Nikola Karabatic, champion olympique 2008 qui dispute le tournoi de handball des JO-2012 à partir de dimanche à Londres où il veut "profiter à fond de cette aventure et ramener le titre". Classés seulement 11e de l'Euro en janvier, les Bleus comptent sur les JO pour renouer avec la victoire.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
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Nikola Karabatic, prétendant naturel au rôle de porte-drapeau

Ces Jeux sont-ils une manière d'effacer l'échec de l'Euro ?
Nikola Karabatic:
"Non pas du tout. Les JO c'est à part. On oublie tout ce qui s'est passé  avant. Les titres, les déceptions, on met tout ça de côté. C'est tellement beau  de participer à des jeux Olympiques et de pouvoir s'y battre pour une médaille  que ça suffit amplement à nous motiver. Ce groupe n'a rien à prouver. On veut  juste profiter à fond de cette aventure et ramener le titre. Tous les mecs sont  super motivés, du plus jeune au plus vieux. On vient là pour vivre une grande  aventure, avec l'envie de gagner, sans calculer."
   
On vous sent confiant avant ce tournoi ?
NK:
"Oui, car on a très bien travaillé. On a vraiment fait une super  préparation, un peu comme avant Pékin. Là, on a juste hâte que ça commence. On  veut de nouveau gagner ensemble et ramener quelque chose de beau à la maison.  On sait que le tournoi est très long, qu'il peut se passer beaucoup de choses,  que le quart de finale va être très important. Mais lorsqu'on évolue dans une  équipe comme celle là, l'objectif c'est de gagner tous les matches."
   
La pression est-elle plus importante qu'il y a quatre ans ?
NK:
"Nous déjà, on se met beaucoup de pression parce qu'on connaît le niveau  de l'équipe. En plus de ça, on a senti, au fur et à mesure que l'équipe  grandissait et accumulait les titres, que le soutien populaire et l'attention des médias augmentaient. Ce qui fait qu'on a beaucoup plus de pression  qu'avant. Mais on a appris à vivre avec. C'est devenu quelque chose de normal  pour nous. On sait que c'est bien pour notre sport, ça nous oblige encore plus d'être bons."
   
C'est marquer l'histoire qui vous motive ?
NK:
"Non pas vraiment, c'est juste gagner, tous les matches, tout le temps.  Quand on gagne, tout devient plus beau. Encore plus dans les +sports co+ où ça  devient des aventures inoubliables, des histoires qu'on peut se raconter toute  une vie, des liens très forts. C'est le seul truc qui nous motive. L'histoire,  on ne la raconte pas. C'est pour les gens autour, la presse, le coach  peut-être. Nous on la racontera quand on aura arrêté notre carrière. On écrira  peut-être des livres (rires). Pour l'instant l'histoire, on la vit."
   
Avez-vous prévu de voir d'autres sports aux Jeux?
NK:
"Non malheureusement. J'aurais rêvé d'aller voir le basket et surtout le France-Etats-Unis de dimanche. Mais comme on joue le même jour c'est impossible. Le tennis c'est loin (...) On suivra ça comme d'habitude ensemble à la télé".

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