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Krumbholz garde Pineau et Herbrecht pour Londres

A trois semaines du début des Jeux Olympiques, Olivier Krumbholz a ramené son groupe de 20 à 14 joueuses. Avant de disputer les matches de préparation, la gardienne Pierson, ainsi qu'Amélie Goudjo, Audrey Bruneau, Julie Goiroani, Katty Piejos et Gervaise Pierson font fait leurs valises. Marie-Paule Gnabouyou a été désignée remplaçante.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
 

Avant de s'envoler pour un stage en Norvège, où elles affronteront également dans le Scandinavian Open Cup la Suède, le Danemark et la Norvège (qu'elles joueront en poule à Londres aux JO), l'équipe de France devait réduire ses effectifs. Des vingt filles qui se sont préparées lors des stages de Capbreton et de Chartres depuis la mi-juin, il ne devait en garder que 14, plus une remplaçante, selon le règlement. Mais il a conservé un groupe de 18 joueuses puisque la gardienne Gervaise Pierson, l'arrière gauche Audrey Bruneau et la pivot Julie Goiorani seront du voyage en Norvège où s'effectueront les derniers réglages.

L'exploit de Pineau

En ayant réintégré dans son groupe les blessées de longue date Alisson Pineau et Katty Piéjos, Olivier Krumbholz, le sélectionneur, avait tenté le pari qu'elles retrouvent leur niveau.Seule Alisson Pineau a levé tous les doutes. Meilleure joueuse du monde en 2009 mais blessée au genou lors du dernier Mondial qu'elle n'avait pas pu terminer avec les Bleues, la future joueuse de Valcea (Roumanie) a mis six mois pour revenir d'une opération des ligaments croisés du genou. C'était déjà un exploit de faire partie du groupe France appelé à préparer l'échéance olympique, ça l'est encore plus d'être à Londres. "Ca a été un long  parcours pour moi, il fallait que je me remette de ma blessure et que je  retrouve mes sensations. A Londres notre objectif sera une médaille", a  commenté la demi-centre des vice-championnes du monde. En revanche, pour le même problème, Katty Piéjos n'a pas réussi à faire pencher la balance en sa faveur. Audrey Deroin et Blandine Dancette ont conservé leur avance pour le poste d'ailière. "La liste a été complexe à faire, ce n'était pas facile de descendre de 16  à 14 avec un effectif au complet, les joueuses sont très proches, il fallait  faire des choix", a commenté le sélectionneur

Olivier Krumbholz a également choisi de conserver Sophie Herbrecht. Revenue en équipe de France cette année, celle qui a débuté sa carrière internationale en 2001 gagne le droit de disputer ses troisièmes JO, après Athènes où elle avait fini 4e avec la France. Championne du monde en 2003, elle apportera toute son expérience et son talent à un collectif qui tentera de décrocher son premier podium olympique, huit mois après avoir conservé son titre de vice-championne du monde. Arrière ou demi-centre, la Nîmoise elle devrait apporter des solutions face à des défenses très reculées. "Ce sera la médaille ou rien. On ira là-bas avec les dents qui rayent le  parquet", a ajouté Herbrecht qui disputera ses troisièmes Jeux et qui a  également dû surmonter une blessure au genou gauche. "Je suis contente parce que je n'étais vraiment pas sereine pour cette  liste. En faire partie est un soulagement énorme. J'ai énormément bossé  physiquement. C'est la récompense des efforts fournis et des sacrifices"

Au poste de pivot, Nina Kanto fait bien partie de la liste, au contraire d'Amélie Goudjo, pourtant capitaine des Bleues lors du dernier Mondial au Brésil. C'est un coup très rude pour la joueuse d'Issy-les-Moulineaux, âgée de 32 ans.

Le groupe

Gardiennes: Amandine Leynaud (Metz), Cléopâtre Darleux (Brest)
Joueuses de champ: Nina Kanto (Metz), Claudine Mendy (Metz), Mariama  Signate (Issy-Paris), Raphaëlle Tervel (Itxaco/ESP), Camille Ayglon (Nîmes),  Alexandra Lacrabère (Brest), Siraba Dembélé (Toulon), Paule Baudouin (Le  Havre), Audrey Deroin (Toulon), Blandine Dancette (Nîmes), Sophie Herbrecht  (Nîmes), Allison Pineau (Metz). Remplaçante: Marie-Paule Gnabouyou (Toulon)

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