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L'avenir du stade olympique de Londres en suspens

Le stade olympique de Londres peine à trouver un repreneur et son avenir reste incertain en dépit des efforts de ses concepteurs pour éviter qu'il ne finisse comme tant d'"éléphants blancs" de précédentes olympiades.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
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Contrastant avec le gigantisme du "Nid d'oiseaux" des Jeux de Pékin, le  stade olympique de Londres est de conception simple. D'un coût de 486 millions  de livres (600 millions d'euros), il a été conçu comme une structure modulable  afin de pouvoir être réutilisé après les Jeux. Son étage supérieur, fait d'acier et de béton, héberge 55.000 places  temporaires et peut être démantelé afin de réduire la capacité totale de 80.000  à 25.000 sièges. Mais les négociations s'éternisent. Un premier appel d'offres, qui avait vu  West Ham, le club de football de l'est de Londres, l'emporter contre Tottenham,  son rival de la Premier League, a échoué au terme d'une  bataille juridique en octobre 2011.

West Ham sur les rangs

Le processus a redémarré en janvier, dans le but de signer un bail de 99  ans commençant en 2014. Un stade de 80.000 places, susceptible d'être utilisé une fois par an pour  de très gros événements, ne répondait pas aux critères de développement durable  des organisateurs des Jeux. Mais à quelques semaines des Jeux (27 juillet-12 août), alors même que la  plupart des sites olympiques ont déjà leur avenir tracé, le sort du stade reste  en suspens. Trois prétendants ont confirmé leurs offres. Il s'agit de West Ham, d'un  partenariat entre l'Université d'East London et l'Essex cricket club, et d'une  société qui veut organiser dans le stade une course de Formule 1.

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