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La cérémonie d'ouverture tient ses promesses

Pendant près d'une heure et demie, Danny Boyle a revisité l'histoire de la Grande-Bretagne à l'occasion de la cérémonie d'ouverture des Jeux Olympiques de Londres. Dans le superbe stade olympique, ce show spectaculaire et moderne aura mis en avant tout ce qui caractérise la Grande-Bretagne : ses icônes, sa culture, ses symboles, ses inventions. Humour et imagination débridée sont au rendez-vous.
Article rédigé par franceinfo
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Conscient de l'impossibilité d'égaler la démonstration de force des Jeux de Pékin, le réalisateur du film "Slumdog Millionaire" Danny Boyle a choisi un autre créneau pour concevoir "sa" cérémonie d'ouverture. Avec 34 millions d'euros de budget et 10.000 volontaires, il a tout misé sur l'audace, l'humour et l'excentricité pour réaliser un spectacle à la hauteur de l'évènement.

Elizabeth II saute en parachute

La reine Elizabeth II, près de soixante-dix chefs d'Etat et de gouvernement, les 80.000 spectateurs du stade olympique ainsi qu'un bon milliard de téléspectateurs ont ainsi pu faire immersion dans l'imagination débordante de Danny Boyle. La reine a d'ailleurs été mise à contribution puisqu'elle a joué pour la première fois dans un court film aux côtés de Daniel Craig – interprétant le personnage de James Bond – pour un saut en parachute simulé.

Le décor initial, sobre au possible, mettait en scène un paysage rural d'un passé fantasmé, célébré par des chants des quatre nations (Irlande du Nord, Angleterre, Ecosse, pays de Galles), avec une vaste étendue d'herbe sur laquelle gambadent des moutons pendant que des gentlemen vêtus de costumes d'époque avec chapeaux haut-de-forme se baladent au rythme des tambours.

La Révolution industrielle sème le chaos

Mais ce tableau idyllique allait rapidement être chamboulé par la Révolution industrielle, symbolisée par la mise en place d'une forge de l'enfer géante, avec l'irruption d'immenses cheminées d'usines qui font basculer les vertes prairies vers un chaos grisâtre. De cette forge surgissent d'énormes anneaux de feu, suspendus dans les airs et disposés à la façon du logo des Jeux Olympiques.

S'en suivent une série d'hommages à ce qui a fait la richesse de la Grande-Bretagne : après le National Health Service (NHS), le service de santé publique si cher aux Britanniques, et toute une série d'inventions, ce sont les personnages de la littérature britannique qui sont mis à l'honneur. Des représentations géantes d'Harry Potter ou du Capitaine crochet ont ainsi pu côtoyer la légendaire Mary Poppins.

Mr.Bean à l'honneur

Des invités exceptionnels ont également fait leur apparition tout au long de la cérémonie, notamment le comique Roy Atkinson (Mister Bean), excellent dans son registre habituel. Dans la foulée, des chorégraphies hautes en couleur ont été rythmées par une bande-son qui nous a permis de traverser plusieurs décennies de musique pop britannique, des Rolling Stones à Dizzee Rascal en passant par David Bowie.

Le traditionnel défilé des 205 nations a ensuite été ouvert - comme d'habitude - par la délégation grecque, dernière étape avant l'ouverture officielle des Jeux par la Reine Elizabeth II. Alors que tout le monde spéculait sur l'identité de la personne choisie pour allumer la vasque olympique, c'est finalement un groupe de jeunes qui s'est chargé de faire naître la flamme, mettant ainsi un terme à la cérémonie.

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