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La Russie ne s'inquiète pas du boycott

Les autorités russes ont cherché à minimiser l'impact de la décision prise par plusieurs dirigeants occidentaux de boycotter la cérémonie d'ouverture des jeux olympiques d'hiver de Sotchi, en signe de protestation à la restriction des libertés civiles dans le pays. "Cela n'affectera en aucune manière les Jeux ou ne diminuera leur portée", a ainsi déclaré mardi à la presse le président du Comité national olympique russe.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
 

"Les jeux Olympiques sont une compétition pour les athlètes et tout le reste est secondaire. L'intérêt, c'est la compétition en elle-même et pas de savoir si 20 ou 30 leaders seront présents.", a ajouté ironiquement Alexander Zhukov.  La Russie veut absolument éviter que cette question fasse débat afin qu'elle ne déborde pas davantage et mette encore plus en lumière les critiques adressées au régime, alors que Moscou, après les Mondiaux d'athlétisme en août dernier, veut démontrer sa capacité à accueillir des événements mondiaux de premiers plan.

Un boycott complet des Jeux de Sotchi soulignerait l'inquiétude de la communauté internationale face à une dégradation des libertés civiles et politiques en Russie sous le régime de Vladimir Poutine. Ainsi s'agit-il pour elles ne pas rebondir davantage sur cette décision prise par des chefs d'Etat et de gouvernement, dont Françoios Hollande et David Cameron, aux côtés d'autres dirigeants européens, de ne pas assister à la cérémonie d'ouverture des Jeux, afin de ne pas en faire trop et que leurs réactions épidermiques éventuelles n'accentue encore la défiance envers le régime de Moscou.

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