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Le combiné nordique, kézaco ?

Savant mélange de ski de fond et de saut à ski, le combiné nordique est présent au programme des JO d'hiver depuis 90 ans. Sport de prédiléction de Jason Lamy-Chappuis, le porte-drapeau de la délégation tricolore, cette épreuve nécessite une grande endurance et beaucoup de puissance.
Article rédigé par franceinfo
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Force et robustesse

Le combiné nordique combine deux types d’épreuves aussi différentes qu’exigeantes : le saut à ski, qui demande force physique et maîtrise technique, et le ski de fond, basé sur l’endurance et la résistance. Cette discipline, olympique depuis la première édition des Jeux d’hiver de Chamonix en 1924, se dispute également par équipes. A Sotchi, il y aura donc trois épreuves : individuelle au tremplin normal (tremplin de 90 mètres suivi d'une course de ski de fond de 10km), individuelle au grand tremplin (tremplin de 120 mètres suivi d'une course de ski de fond de 10km) et par équipe (quatre personnes s'élancent sur grand tremplin puis enchaînent par une source de ski de fond de 5km).

Plus qu’un sport

Né en Norvège, le combiné nordique a vu ses premières compétitions apparaître à la fin du 19ème siècle. La première fut disputée en 1892 à Oslo. On dit de cette pratique qu’elle était un rite de passage des enfants vers l’âge adulte.   

La France à l’honneur

Choisi pour représenter la délégation tricolore lors des JO de Sotchi, Jason Lamy-Chappuis est quadruple champion du monde et champion olympique en titre de cette discipline. L’un des plus beaux palmarès du ski français se trouve donc parmi les coureurs de combiné nordique. Et malgré la pression que représente son nouveau rôle, Jason Lamy-Chappuis a bien l’intention de repartir de Sotchi avec la récompense escomptée : la médaille d’or. 

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