Cet article date de plus de huit ans.

Les Bleues chutent devant l'Espagne

Pour le premier de la série de ses trois matches en tournoi de préparation avant les Jeux Olympiques, l'équipe de France féminine de handball s'est incliné face à l'Espagne (21-17) jeudi à Ulsteinvik (Norvège).
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Après trois semaines de stage où elles ont beaucoup travaillé le foncier, parce qu'une épreuve olympique se joue aussi sur la fraîcheur physique, les Françaises ont paru un peu émoussées dans le jeu. Il a fallu du temps pour retrouver leurs repères, et elles ont été mises en difficultés défensivement par la tonicité de l'équipe espagnole et notamment de sa goleador Alexandra Cabral, qui a inscrit six buts.

Des réglages à trouver

C'est une autre Alexandra qui lui a répondu côté Français. Malgré ses trois réalisations, Lacrabère a tout de même été à l'image de l'équipe de France, pas toujours bien inspirée. Mais rien dans cette défaite n'est alarmant. Le groupe se reconstitue sur le terrain et va indéniablement trouver ses marques. Les Françaises ont a coeur de réussir leur préparation comme elles ont à coeur de vaincre à Rio la malédiction qui les a toujours privées d'une médaille olympique alors même qu'elles font partie depuis près de vingt ans des nations majeures.

Les Bleues sont montées quatre fois sur le podium du Mondial (or en 2003, argent en 1999, 2009 et 2011) et deux fois sur celui de l'Euro (bronze en 2002 et 2006), mais jamais aux JO. Toutes ces aventures et mésaventures ont été vécues par des groupes différents, mais toujours avec le même entraîneur, Olivier Krumbholz. Cette année, le coach est bien décidé à franchir un palier; il dispose d'un groupe très expérimenté pour décrocher enfin une médaille avec des joueuses comme Allison Pineau, Siraba Dembélé, Alexandra Lacrabère et la gardienne Amandine Leynaud, toutes déjà présentes à Londres.

Ce groupe possède de grandes qualités défensives et de belles athlètes comme Gnonsiane Niombla, mais a parfois du mal à faire la différence en attaque, et à ne pas craquer dans les moments chauds. Ce sont ces lacunes là qu'il lui faudra gommer. Et effacer ce revers contre l'Espagne dès vendredi lors du deuxième match face à la Roumanie.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.