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Neuf athlètes exclus

Avant même le début des Jeux Olympiques,pas moins de dix athlètes ont été exclus pour dopage. Six athlètes ont été confondus sur la base de variations anormales de leur passeport biologique, trois autres l'ont été à partir d'analyses complémentaires menées sur les échantillons antidopage qu'ils avaient fourni aux Championnats du monde à Daegu à l'été 2011. Et un dixième athlète, a été exclu pour avoir refusé de se soumettre à un contrôle.
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Les Ukrainiennes Nataliya Tobias et Antonina Yefremova, ont été contrôlées positives à la testostérone, et la Bulgare Inna Eftimova à l'hormone de croissance. Nataliya Tobias, fut notamment médaillée de bronze du 1500 m féminin aux Jeux Olympiques de Pékin.

Les six athlètes trahis par leur passeport biologique sont le Marocain Abderrahim Goumri, la Grecque Irini Kokkinariou, la Turque Meryem Erdogan, et les trois russes Svetlana Klyuka, Yevgenia Zinuriva et Nailya Yulamanova, respectivement championne d'Europe du 800 m en salle (2011) et vice-championne d'Europe du marathon (2010), dont les cas avaient déjà été annoncés début juillet. Mis à part Gourmi et Kokkinariou, tous ces athlètes se sont vu infliger deux ans de suspension. Le Marocain a été suspendu quatre ans par sa fédération, tandis que l'IAAF a fait appel auprès du Tribunal arbitral du sport (TAS) pour doubler de deux à quatre ans la sanction de la Grecque en raison de circonstances aggravantes.

Le discobole Zoltan Kövago a été exclu  de la sélection hongroise. Médaille de bronze au Championnat d'Europe et d'argent aux JO-2004 à Athènes, il a refusé de fournir un échantillon lors d'un contrôle antidopage, ce qui équivaut à un résultat positif, précise la MASZ. Kövago a également été suspendu des compétitions pour une période de deux ans.

Lutte renforcée contre le dopage

"L'annonce de ces nouveaux cas vient récompenser la lutte continue et sans relâche que mène l'IAAF contre le dopage en athlétisme", a déclaré le président de l'IAAF Lamine Diack, cité dans un communiqué.  "Ces cas illustrent l'engagement de l'IAAF de recourir aux méthodes de détection les plus avancées pour mettre au jour des cas de dopage et d'appliquer des sanctions renforcées lorsqu'elles sont justifiées. Nous ne relâcherons pas nos efforts pour éradiquer le dopage dans notre sport".

Le fait est que, à deux jours de l'ouverture des Jeux Olympiques de Londres, la fédération a ainsi voulu envoyer un signal à ceux tentés de recourir à des moyens artificiels pour améliorer leurs performances. Certains devraient s'en souvenir durant ces Jeux. Ceux qui se feront épingler le cas échéant, ne pourront pas arguer du fait qu'ils n'étaient pas prévenus de la volonté des autorités antidopages d'être vigilantes. 

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