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Pékin et Almaty, deux concurrents pour les JO d'hiver 2022

Après la défection de plusieurs postulants de poids comme Oslo ou Stockholm, les candidatures de Pékin, présenté comme le favori, et Almaty (Kazakhstan), qui ont remis mardi leur dossier au CIO, restent seules en course pour l'organisation des jeux Olympiques d'hiver 2022. Même si les jeux ne sont jamais faits d'avance, Pékin, riche de son expérience des Jeux d'été de 2008, semble avoir une petite longueur d'avance. Le CIO désignera la ville hôte le 31 juillet prochain à Kuala Lumpur
Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 

Forte d'une vingtaine de personnes, contre cinq seulement pour Almaty, et un responsable des relations avec le CIO, déjà présent dans le comité de candidature victorieux pour les J0 2008, la délégation chinoise semblait plutôt sereine  mardi au siège de la famille olympique, à Lausanne. Désignée par le sort pour déposer son dossier la première, la délégation pékinoise, conduite par Liu Peng, président du Comité national olympique chinois et Wang Anshun, président du Comité de candidature de Pékin-2022 et maire de Pékin, a remis son dossier à Christophe Dubi, directeur des sports du CIO.

Chaque dossier de candidature, un pavé de trois volumes et 14 chapitres, répond aux questions posées par le CIO et détaille notamment les installations,  l'hébergement, les transports et la sécurité. Mais aussi et surtout le financement et la limitation de l'investissement.

Les deux villes candidates avaient en fait déjà bouclé leur dossier quand le président du CIO a fait adopter début décembre à Monaco sa philosophie globale visant à réduire les coûts des jeux. Il leur a donc fallu reprendre cet aspect là. Car c'est en grande partie le coût pharaonique des derniers Jeux d'hiver à Sotchi en 2014, qui a poussé les villes de Stockholm, Cracovie (Pologne), Lviv (Ukraine) et Oslo à finalement renoncer. C'est donc avec un souci de durabilité, avec l'utilisation d'installations existantes, et visant à réduire le coût des procédures de candidature, que l'esprit voulu par le CIO "se retrouve dans ces candidatures" précise-t-on à Lausanne".

Avantage Pékin

Ainsi Pékin met-elle en avant les sites des JO-2008 et a promis une ligne de train à grande vitesse de 200 km jusqu'à la ville-préfecture de Zhangjiakou, à proximité de stations de ski, qui accueillerait une partie des épreuves. La candidature de la ville kazakhe s'appuie, elle, sur des infrastructures rénovées en 2011 pour les Jeux asiatiques d'hiver, telles que la station de ski de Shymbulak, construite en 1950, et le Palais des sports Baluan Sholak, édifié en 1967.
Les deux candidatures présentent cependant des points faibles: Almaty, pour son inexpérience dans l'organisation d'un événement international de cette  ampleur, et Pékin en raison de sa pollution endémique et de réseaux de transports engorgés. Mais la capitale chinoise garde largement la faveur des pronostics

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