Petter Northug, l'incassable
"Je suis dans un état lamentable. J’ai de la peine à m’imaginer en forme pour les Jeux Olympiques". Début novembre, Petter Northug était au plus bas. Mal remis d’une infection virale qui lui avait complètement gâché sa préparation hivernale, le Norvégien reconnaissait être hors-de-forme, obligé de revoir ses ambitions en Coupe du monde à la baisse. Mais déjà, le phénomène se projetait vers la Russie. "Je dois regarder vers l’avant et arrêter de me lamenter sur mon sort. Le but, c’est de remporter l’or à Sotchi. C’est tout ce qui compte".
Sera-t-il aussi royal qu'à Vancouver ?
Alors, en bon guerrier, Northug est reparti au combat. Après avoir retrouvé des sensations au mois de décembre, le fondeur a refait parler la poudre lors du Tour de ski, l’un des rares titres qui manque encore à son palmarès, en remportant notamment le 10km classique de Val di Fiemme, un jour après être monté sur le podium – le premier de sa saison – sur 30km.
Quadruple médaillé olympique à Vancouver (dont deux en or), détenteur de neuf titres de champion du monde depuis 2007, le Norvégien ne manquera donc pas à l’appel pour le 50km classique de Sotchi, épreuve qu’il avait dominé au sprint à Vancouver il y a quatre ans. Déterminé à conserver son titre, il aura soif de revanche après s’être complètement raté (21e) sur cette distance aux derniers championnats du monde. Cette fois encore, la concurrence s’annonce relevée avec ses compatriotes Martin Johnsrud Sundby et Chris Jespersen, mais aussi les Russes Alexander Legkov et Maxim Vylegzhanin… sans oublier le Tricolore Maurice Manificat.
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