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Premier tournoi amical pour les Bleues

A l'instar des garçons, les filles du handball français rentrent dans le vif du sujet ce week-end. Après un mois de préparation, le Scandinavian Open Club, qui débute ce soir, sera une excellente répétition pour les joueuses d'Olivier Krumbholz qui vont affronter successivement la Suède, le Danemark et la Norvège, trois des cinq équipes qu'elles retrouveront au premier tour du tournoi Olympique.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Un test grandeur nature, un avant-goût, une répétition générale, appelez ça comme vous voulez. Ce qui est sur c'est que le Scandinavian Open Club, à Drammen, en Norvège, verra la France affronter ce qui se fait de mieux en Europe et dans le monde. Après être passées par un tournoi de qualification olympique et un mois de préparation, les filles du handball français entrent dans le vif de sujet à deux semaines des Jeux Olympiques.

Chocs en stock

C'est un menu corsé qui attend l'équipe de France ce week-end. En trois jours, les joueuses d'Olivier Krumbholz affronteront tour à tour la Suède ( à 18h), vice championne d'Europe en titre, le Danemark (demain à 17h) membre du dernier carré mondial en 2011, et enfin cerise sur le gâteau, la Norvège (dimanche à 20h), championne Olympique d'Europe et du monde en titre. Rien que ça. Un dernier match qui sera la revanche du dernier Mondial puisque les Françaises sont doubles championnes du Monde en titre. Un triptyque relevé qui fait sens puisque ces trois équipes formeront avec l'Espagne, la Corée du Sud et la France, le groupe B, le plus relevé du premier tour du tournoi olympique. Une préparation idéale pour mettre à l'épreuve la préparation débutée il y a un mois à Capbreton et marquer son territoire à deux semaines du début des JO.

Une liste à valider

Dresser une liste de 14 joueuses a été un véritable casse-tête pour le sélectionneur Olivier Krumbohlz. Là où habituellement, en Euro et en Mondial, il peut emmener 16 joueuses avec lui, il a fallu en éliminer deux de plus pour Londres. "Dans la mesure où on ne pouvait pas doubler tous les postes, il est normal qu'on soit tendus sur l'un d'entre eux" détaille le sélectionneur français. Le poste en question est celui de pivot qu'occupera seule Nina Kanto (29 ans, 150 sélections). C'est Amélie Goudjo, l'habituelle capitaine de l'équipe qui fait les frais de cette liste restreinte. Une responsabilité en plus pour la Messine qui ne compte pas se démonter: "J'y vois un signe de confiance, mais ce n'est pas mon boulot de dire si cette formule sera la bonne pour ramener la médaille. Je sais juste que j'ai horreur de décevoir!" De son côté Allison Pineau fera son retour à la compétition après sa déchirure des ligaments croisés du genou gauche contractée pendant le Mondial brésilien en décembre dernier. Cinq matchs de préparation c'est ce qu'il reste à l'ailière française pour recouvrer toutes ses capacités. Même compte à rebours pour le reste de l'équipe qui compte bien rentrer de Londres avec une médaille en poche.

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