Cet article date de plus de douze ans.

Retour sur la 14e journée

Au bout du suspense, Renaud Lavillenie a été sacré champion olympique jeudi grâce à un saut à 5,97m. Déception en revanche en BMX, où les Français n'ont pas été à la hauteur de leurs statuts de favoris. A noter le record du monde historique du relais 4x100m Américain.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 4min
 

Les Perfs : Lavillenie en or massif

C'est l'une des plus belles émotions de ces JO. Alors qu'on le pensait destiné à une médaille de bronze après ses deux échecs à 5,91m et 5,97m, Renaud Lavillenie a finalement choisi son dernier essai pour s'envoler plus haut que tout le monde et décrocher son premier titre de champion olympique. Un bond à 5,97m qui lui permet de marcher sur les traces de Jean Galfione 16 ans après le sacre de son illustre aîné, présent en tribunes pour l'occasion.

Le Français de 25 ans, qui avait échoué à la troisième place des derniers championnats du monde, en 2011 à Daegu, a cette fois tenu son rang de favori. Les Allemands Björn Otto et Raphael Holzdeppe ont pris respectivement la médaille d'argent et la médaille de bronze en franchissant tous les deux 5,91 m, une barre que le Français n'a pas réussi à passer à sa seule tentative. Le Clermontois a fait l'impasse, pour se frotter directement à 5,97 m. Après un échec, il a ensuite réussi à franchir cette barre malgré la pression écrasante que le tandem allemand avait fait peser sur ses épaules.

Déboussolé, le Français n'a pas explosé de joie tout de suite. Il est resté de longues minutes presque impassible, avant de se laisser aller au bonheur et de rejoindre ses proches en tribunes pour tomber dans leurs bras en pleurs. A lui tout seul, Lavillenie a sauvé l'athlétisme français.

Déception : le fiasco du BMX

Elles étaient deux Françaises pour autant d'espoirs de médaille sur la ligne de départ de la finale du BMX. A l'arrivée, Laëtitia Le Corguillé, vice-championne olympique à Pékin, et Magalie Pottier, championne du monde en titre, repartent bredouille. Respectivement 4e et 7e, les Françaises n'ont pas confirmé les espoirs placés en elles après le doublé Chausson/Le Corguillé à Pékin. Si Pottier a raté son départ, Le Corguillé y aura cru pratiquement jusqu'au bout avant d'échouer au pied du podium. "Je suis dégoûtée, c'est la pire place, lâche la Briochine. Les courses d'un jour, ça ne réussit pas toujours. J'ai fait des erreurs dans la première ligne droite. Je ne sais pas ce qui m'a manqué. Le podium et même la victoire étaient à ma portée." Car l'objectif avoué était bien la médaille d'or, aussi bien chez les garçons que chez les filles.


Chez les garçons justement, les deux tricolores engagés en demi-finale ont échoué. Quentin Caleyron a lourdement chuté dès la première manche, tandis que Joris Daudet, champion du monde 2011, a lui chuté lors de la dernière. "J'avais la médaille à ma portée, c'est encore plus décevant, déplore Daudet. Je n'étais pas venu pour faire une demi-finale. Ce sont mes premiers JO. Je ne sais pas ce que je vais faire. Je préparais cette course depuis quatre ans."

L'anecdote : Phelps profite de sa retraite

Pendant que les athlètes se disputent les dernières médailles restantes, l'Américain Michael Phelps raconte ses premiers pas dans la peau d'un retraité sur Tweeter. Et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne chôme pas. "Première séance de muscu de ma vie de retraité....Douloureux, mais une bonne façon de finir la journée après 3 heures de beach volley", a posté le nageur le plus titré de tous les temps.

Le chiffre : 1985

Le 6 octobre 1985, le relais 4x100m féminin de la RDA établissait un record du monde qui n'avait encore jamais été battu. C'est désormais chose faite. Vendredi soir, à Londres, les Etats-Unis ont été sacrées championnes olympiques grâce à un temps de 40"82, améliorant de plus de 50 centièmes de secondes l'ancienne marque (41"37).

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.