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Rio 2016 - France-Canada, un quart de combat

Pour entrevoir une deuxième demi-finale olympique consécutive, les basketteuses françaises doivent relever le défi du Canada, en quarts de finale des JO de Rio (02h15 du matin en France). Les deux équipes se connaissent bien, pour se rencontrer régulièrement, et parce que six des joueuses canadiennes évoluent en championnat de France. « Leur dureté, c’est leur marque de fabrique », avertit Endy Miyem.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
L'intérieure tricolore Isabelle Yacoubou au combat dans la raquette (JAVIER SORIANO / AFP)

« Ce qui fera la différence, selon moi, c’est l’équipe qui arrivera avec le plus de fraîcheur ». Isabelle Yacoubou est l’une des cadres de l’équipe de France. Un quart de finale aux Jeux Olympiques, elle en a déjà joué un, voici quatre ans, lors de l’épopée fantastique des Braqueuses à Londres. Elle sait parfaitement ce qui l’attend aujourd’hui face au Canada. « C’est une équipe très dense, très homogène en taille, et redoutable surtout en adresse extérieure », souligne la jeune Olivia Epoupa.

Cette dernière fait forcément l’objet de tous les regards. C’est elle qui a pris la relève de la capitaine et leader d’âme et de jeu, Céline Dumerc, forfait pour la compétition. « J’essaye de me libérer, de faire abstraction de la pression. Le forfait de Céline a forcément changé mon rôle », dit-elle simplement. Son entraîneur, Valérie Garnier, en dit beaucoup plus sur le nouveau statut de la joueuse de 22 ans : « Elle a relevé le défi proposé. Elle aime les défis. Mais avec Céline, on était presque à un partage du temps de jeu. Elle amène de l’intensité des deux côtés du terrain. Et l’équipe, collectivement, a prouvé qu’elle pouvait remplacer Céline. » Isabelle Yacoubou note néanmoins que si le collectif « compense bien l’absence de Céline, elle le paye physiquement. » C’est aussi pour cela que les deux jours de repos ont certainement fait du bien aux organismes. Endy Miyem ajoute : « Olivia a l’habitude de mener son équipe à elle toute seule, notamment chez les jeunes. Elle n’est pas novice dans ce rôle. »

« On ressort toujours​ en ayant mal »

En face, le Canada, quart de finaliste à Londres, laisse les Françaises sur leurs gardes. « On les connaît bien car on les rencontre assez souvent », rappelle Miyem. « On ressort toujours du match en ayant mal. Ca va être un bon match, intense. » La petite jeune meneuse de jeu répète pour sa part que ce sera « un combat ». Et Valérie Garnier insiste : « C’est le match le plus important. C’est celui où tout peut s’arrêter. Il faut tout donner. On est déterminées. » Et elle trouve un avantage aux deux défaites concédées cette saison contre ces Canadiennes : « Au moins, on n’ira pas sur le terrain facile. Elles nous amènent dans un basket engagé, un basket plus athlétique. » Pour s’offrir la possibilité d’une demi-finale contre les USA, les Braqueuses vont devoir montrer les muscles.

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