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Veillée d'armes chez les handballeurs français

Dans quatre jours, l'équipe de France de handball débute la défense de sa double couronne olympique face à la Tunisie. Au lendemain de leur arrivée à Rio, les joueurs se sont prêtés au jeu de la dernière conférence de presse d'avant-compétition. L'ultime moment de détente avant la plongée vers le début de ces Jeux Olympiques. Et Claude Onesta s'est chargé de remettre ses troupes dans le bon sens.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Dernière conférence de presse officielle pour les handballeurs tricolores

Avec sa voix de stentor, Claude Onesta présente ses hommes sur le podium du Club France de Rio de Janeiro. Olivier Nyokas est épinglé pour se présenter avec une casquette vissée sur la tête. Kentin Mahé se voit également réprimandé par le sélectionneur, qui apprécie peu l'appareil photo tenu par son joueur.

Le moment n'est plus à la découverte et au tourisme pour le joueur de 25 ans qui évolue à Flensburg. Désormais, place à la compétition. "Il y a beaucoup d'excitation dans le groupe", reconnaît Lukas Karabatic. "Lors du dernier stage, chacun était impatient de poser le pied à Rio. On a pu découvrir le village hier matin, s'acclimater pendant cette première journée. Désormais, dans la tête de tout le monde, on a hâte d'être à dimanche pour débuter l'aventure olympique."

Des cadres bien présents

Membre de cette équipe de France depuis 2002, Michaël Guigou ne boude pas son plaisir: "On se bat pendant quatre ans, et notamment dans les derniers mois, pour regouter à tout ça." Même s'il est contraint de porter pour l'occasion un bracelet anti-moustiques, pour éviter zika, dengue ou chikungunya, les principaux dangers de Rio-2016. "On a une mission compliquée et difficile devant nous", renchérit Daniel Narcisse. "Les joueurs sont à fond à 200% dans cette préparation."

Les visages sont décontractés, bronzés, sereins. Premier obstacle: la Tunisie, dimanche, un adversaire bien connu des Bleus. "Notre expérience peut nous aider", avoue Nikola Karabatic, l'un des plus entourés. "On sait que la phase de poules est super importante, car ça lance la compétition. On peut perdre un match de poule. A Athènes, on avait tout gagné et notamment battu les futurs finalistes allemands, avant d'être éliminés pour finir 5e. A Londres, on avait perdu un match, fini deuxième en poule, et on avait été champions olympiques." Il fait partie des cinq joueurs à avoir gagné la médaille d'or en 2008 et 2012. Il fait partie des cadres, toujours affamés.

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