Vidéo Rendre la Seine baignable, c’est vraiment possible ?

Publié
Temps de lecture : 2min - vidéo : 8min
Emmanuel Macron a annoncé qu’il se baignera dans la Seine. Mais concrètement comment le fleuve peut-il être rendu baignable pour les JO ? Brut a mené l’enquête, à 30 mètres de profondeur sous les rues de Paris.
VIDEO. Rendre la Seine baignable, c’est vraiment possible ? Emmanuel Macron a annoncé qu’il se baignera dans la Seine. Mais concrètement comment le fleuve peut-il être rendu baignable pour les JO ? Brut a mené l’enquête, à 30 mètres de profondeur sous les rues de Paris. (Brut.)
Article rédigé par Brut.
France Télévisions
Emmanuel Macron a annoncé qu’il se baignera dans la Seine. Mais concrètement comment le fleuve peut-il être rendu baignable pour les JO ? Brut a mené l’enquête, à 30 mètres de profondeur sous les rues de Paris.

Des infrastructures sont en train d’être installées sous les pavés parisiens. Elles ont pour objectif de rendre la Seine baignable pour les Jeux olympiques de Paris 2024 et pour le grand public à partir de 2025. Un bassin souterrain doit être rempli d’ici quelques semaines par 50 000 m3 d’eau, soit l’équivalent de 20 piscines olympiques. “L'objectif, c'est d'améliorer la qualité d'eau de Seine, puisque la Seine va être la scène de la cérémonie d'ouverture des Jeux, des épreuves de paratriathlon, de triathlon et de natation marathon. Tout ce qui est mis en œuvre, ça change le fonctionnement du réseau d'assainissement pour la suite aussi. Les Franciliens pourront se baigner dans la Seine, dans la Marne, dans différents sites de baignade. L'ouverture au grand public de la baignade en milieu naturel dans des sites encadrés est prévue pour l'été 2025” explique Samuel Colin-Canivez, responsable des grands travaux du réseau d'assainissement parisien, qui fait visiter le bassin Austerlitz. 

“On ne dépollue pas l'eau de Seine, on fait en sorte de ne pas rejeter de la pollution dans la Seine” 

Le responsable des grands travaux indique que le chantier a duré “42 mois”, comprenant “3 sites d’intervention en travaux” et que le bassin Austerlitz a mobilisé “90 millions d’euros sur un plan d'action baignade total de 1,4 milliard d'euros”. Il ajoute : “C'est un plan d'action qui se déroule de manière indépendante des Jeux olympiques, puisque l'objectif baignade et restauration de l'état écologique du milieu naturel était un objectif partagé par tous les acteurs de l'eau du bassin francilien. C'est une dépense qui aurait été engagée, quoi qu'il arrive, quelque part”. Par ces grands travaux, Samuel Colin-Canivez déclare que l’ensemble des systèmes d’assainissement ont été rendus beaucoup plus “robustes”. “Maintenant si orage très important, on ne tient pas”. Alors, que se passe-t-il si de fortes pluies arrivent avant les épreuves des JO ? Dans une interview publiée par l'AFP le 13 mars, le préfet d'lle-de-France, Marc Guillaume, a maintenu qu'il n'y avait pas de plan B. Si les seuils de contamination sont dépassés, il faudra simplement décaler les épreuves de quelques jours. 

Lancez la conversation

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.