Canicule : quelles sont les conséquences de l'alerte rouge ?
Dans l'après-midi du 21 août à Limoges (Haute-Vienne), il faisait jusqu’à 35°C. Alors sur une terrasse, le déjeuner se prend à l’ombre. Mais pour les serveurs, impossible d’éviter les allers-retours sous le soleil, il faut s’adapter. Dans une pizzeria, à la chaleur extérieur s’ajoute celle du four, près de 300°C, dans lequel il faut enfourner en continu. Même constat chez un boulanger voisin, la chaleur permanente éprouve les organismes, même s’il travaille essentiellement de nuit.
Horaires plus matinaux, pauses plus longues
"On dort moins bien, surtout la journée, il fait plus chaud au travail, on est plus fatigué, donc ça se ressent", dit Frédéric Noël, boulanger. Sur un chantier à Rochefort (Charente-Maritime), en plus de la poussière et du bruit habituel, il faut ajouter la chaleur. Alors les ouvriers ont leur méthode : "Je fais avec. On boit plus d’eau, on se met à l’ombre si on peut", indique un ouvrier. Mais surtout le rythme de travail est adapté. Les horaires sont plus matinaux et les pauses plus longues.
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