Incendies dans le Gard : l'heure du bilan
À Générac (Gard), 850 hectares ont brulé en quatre jours. Les agriculteurs touchés ne seront pas indemnisés par les assurances, car les incendies ne sont pas reconnus comme des catastrophes naturelles.
Les huit chevaux camarguais d'une habitante de Générac, dans le Var, ont pu être sauvés à temps vendredi 2 août, alors que le feu faisait rage. Mais tout ce qui se trouvait dans l'enclos a été ravagé. "Tout le cabanon est perdu. Ça a brulé. Le deuxième cabanon aussi et tous nos fourrages ont brulé. Donc on va avoir un problème pour essayer de stocker notre foin", explique Sylvette Christol, la propriétaire des chevaux.
Les agriculteurs ne seront pas indemnisés par les assurances
Des milliers d'euros de fourrages et des pâturages ont été réduits en cendres. Des clôtures et des vignes brulées, et 850 hectares noircis ou roussis en l'espace de quatre jours sur la seule commune gardoise de Générac. Un paysage de désolation et des exploitants agricoles meurtris. Une soixantaine d'entre eux ont assisté à une réunion organisée par les services de l'État. "On est sur le pont sans arrêt, avec tous les problèmes administratifs qu'on doit gérer, l'exploitation agricole qui continue, les récoltes à faire, on est dans une tension maximum", témoigne Françoise Cuillé, une exploitante. Les agriculteurs touchés ne seront pas indemnisés par les assurances, car les incendies ne sont pas reconnus comme des catastrophes naturelles.
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